samedi 21 septembre 2013

Flash Info - Episode 4 ...



Jingle vu du phare, on aperçoit nettement à gauche l'océan puis Long Beach en longueur et les voies d'eaux intérieures

mercredi 18 septembre 2013

Flash Info - Episode 3



Barnegat Light, voisine de Surf City sur Long Beach Island... des noms qui laissent rêveur...

dimanche 15 septembre 2013

Retour vers l'été ...

New York ... plus qu'une simple escale, cette ville fantastique était un rêve d'enfant ...

1000 choses de faites mais encore des milliers à faire... Quelques photos (non encore toutes commentées et en vrac) sont ici, une page Picasa s'ouvre puis vous cliquez sur Diaporama et laissez faire ...

A présent, il commence à faire froid pour nous frileux, nous allons donc faire cap au sud vers des contrées plus chaudes, la Caroline, la Géorgie puis la Floride et les Keys...


mercredi 11 septembre 2013

Mais aussi ...

11 septembre 1964 :

 - Les Beatles sont à Jacksonville. Le groupe refuse de se produire sur scène tant qu'il y aura une ségrégation raciale dans le public, et font paraître un communiqué"Nous ne nous produirons pas sur scène tant que les gens de couleur ne seront pas autorisés à s'assoir où ils veulent".

- Naissance de Pink Floyd, groupe de rock progressif et psychédélique britannique formé. Il est reconnu pour sa musique planante et expérimentale, ses textes philosophiques et satiriques, ses albums-concept et ses performances en concert originales...

- Sortie du 23e long-métrage d'animation des studios Disney, Mary Poppins. Mêlant prises de vues réelles et animation, ce film musical est adapté du roman éponyme de Pamela Lyndon Travers.

- Sur les pentes du puy de Dôme, Raymond Poulidor osera trop tardivement attaquer Jacques Anquetil. Ce dernier gardera une avance suffisante à l’issue de l’étape pour remporter son 5e Tour de France
 
- Sortie en salle de:
Les Parapluies de Cherbourg, L'Homme de rio, Docteur Folamour, Bon Baisers de Russie, Bande à Part, A Bout Portant puis Le Gendarme a St Tropez et Fantomas !
 
- Naissance de :
 Zazie, Monica Bellucci, Juliette Binoche, Nicolas Cage, Lenny Kravitz, Keanu Reeves, Bruno Solo et et et .... 

né le 11 septembre 1964 ...

.... de votre serviteur !




de 1964 au 11 Septembre ...

Après plus de cent projets et plans différents, l'architecte choisi est l'Américain Minoru Yamasaki. Nous sommes en 1964 et il dévoile au public son World Trade Center : six bâtiments dont deux tours jumelles de 110 étages. Les constructions doivent s'étendre sur 13 blocs, entre Vesey et Liberty Street et de Church à West Stree. 

Pour édifier les six bâtiments, l'ancien quartier de Radio Row est détruit au début de l'année1966. Le 5 août, les ouvriers préparent le site et démarrent la construction des fondations. Une entreprise difficile par la proximité avec la rivière Hudson.

La construction de la tour Nord démarre en août 1968 et celle au sud en janvier 1969. Le projet global était estimé à l'époque à 525 millions de dollars. En réalité, la facture sera de... 900 millions de dollars.

Si elles étaient connues sous le terme de "Twin Towers", les gratte-ciel du World Trade Center de New York n'étaient pas des vraies jumelles. Elles comportent chacune 110 étages mais la tour Nord mesure 417 m tandis que celle au Sud 415 m. 

Leur forme est un carré parfait  de 64 m de côté. Les façades d'aluminium comportent un treillis en acier sur lequel sont accrochées les 21 800 fenêtres de chaque tour. Plus de 200 000 tonnes d'acier ont été utilisées pour construire le World Trade Center.

Le 23 décembre 1970, après deux ans et quatre mois de travaux, la tour Nord est debout. Les premiers locataires, notamment des banques, emménagent dans les étages inférieurs alors que les aménagements intérieurs se prolongent jusqu'en 1972. La tour Sud sera achevée le 19 juillet 1971.    

Les tours ne sont pas seulement les plus hautes du monde lors de leur achèvement complet en 1973. Le cœur de chaque tour est un noyau de béton qui accueille les escaliers, les locaux techniques et les 104 ascenseurs. Certains ultra-rapides  ne s'arrêtent pas à tous les étages tandis que d'autres desservent les étages intermédiaires. 

Après sept années de travaux, les six bâtiments du complexe, dont les fameuses tours jumelles, sont inaugurés. La cérémonie consacre le nouveau quartier d'affaires mais marque aussi l'ouverture d'une zone gigantesque en sous-sol : un centre commercial, deux stations de métro et une gare ferroviaire. 

La base des tours s'inspire de l'architecture gothique. Selon les propres mots de son créateur, Minoru Yamasaki, lors de leur inauguration, elles sont "un monument fort dans la ville, un symbole de paix, de la croyance de l'homme dans l'humanité". Après leur effondrement, seules ces façades d'acier subsisteront parmi les décombres.    

50 000 personnes travaillaient dans les deux tours...

11 Septembre 2001. Deux avions de ligne, détournés par des terroristes, s'écrasent dans les étages supérieurs de chacune des tours, entre 8h46 et 9h03. Victimes d'incendies et de graves dommages à leur noyau central, les deux édifices s'effondreront d'eux-mêmes une heure plus tard environ. L'attentat a coûté la vie à 2 750 personnes.




samedi 7 septembre 2013

Big Apple sans pépins ...

Central Park
On avoue, nous avions besoin de dévorer la Big Apple, de croquer dedans à pleine dents... Nous avons cavalé, dévalé et parcouru les rues et les escaliers de Manhattan à la vitesse de notre faim de découverte afin de satisfaire un besoin primitif de connaitre, savoir, toucher, sentir et voir cette ville.


Mais est venu le temps de la découverte lente ... en fait ce sont nos jambes et nos pieds de marins qui n'effectuent que 13m d'affilée au maximum habituellement qui demandent grâce... On flâne et on prend notre temps, on s'apercevrait même qu'on pourrait y vivre... facilement ...



Bob Dylan à tremblé devant cette porte pour sa première ...

Joueurs d'échec professionnels et amateurs
Les grandes artères alternent avec les ruelles de quartier, les grands magasins avec les petits boutiques, la vitesse avec la tranquillité... on y trouve en fait ce que l'on veut si on cherche. Alors on cherche, on farfouille...
On trouve ainsi le premier théâtre (hors Broadway) qui a vu le jour à New York, toujours en activité, on peut découvrir l'entrée des artistes du petit café-concert ou est venu jouer Bob Dylan pour sa première représentation en public, de petits resto et petits commerces fichés au cœur de quartiers résidentiels au charme des vieilles villes et au calme tel qu'on se croirait un dimanche matin à Paris.

Les architectures se côtoient sans accroc - Ici vue de la High Line
 On flâne sur la High Line, dans les parcs, dans les musées, on va au cinéma, dans les magasins de tissus (on veut mettre des rideaux et couvrir le carré)... Une immense promenade est faisable tout le long de Manhattan car les quais de l'Hudson ont été aménagés, on peut ainsi aller de Harlem à Brooklyn à pieds ou à vélo sans circulation de voitures, nous avons repris nos vélos pour l'occasion et découvrir Wall Street...

Empire State Building vue de la High Line un soir de balade ...

Sandrine devant un autre monstre que moi ...
 
Travaux à tous les étages et à toute heure, la ville qui ne dors jamais travaille jour et nuit...

Chinatown, bien établi à NYC, cousin du XIIIéme ...

Wall Street à l'extrémité sud de Manhattan, vue depuis le pont de Brooklyn

Le Guggenheim ... qui ne laisse pas une trace indélébile dans les esprits... On préfère celui de Bilbao...


jeudi 5 septembre 2013

Flash Escale - Les rues de New York City ...


New York, cité noire... et blanc

L'image urbaine se prête volontiers au noir et blanc car si New York est une ville moderne, récente et au sommet de la technologie d'hier et d'aujourd'hui, elle à été une ville d'hier avec une histoire, pas toujours glorieuse, pas toujours jolie, mais qui existe. Mais c'est une ville qui vit, qui se rénove, qui se régénère via ses habitants  pour améliorer les anciens quartiers mais c'est une grande, très grande ville et il reste beaucoup à faire même si tout ce qui est fait est superbement bien réalisé. Pour exemple, la High Line, ancienne voie de chemin de fer en hauteur qui à été réhabilitée entièrement et qui permet aujourd'hui un voyage, à pied et en hauteur, sur les anciens quartiers mal famés de New York avec vue sur l'Hudson...


Vie d'aujourd'hui dans une ville d'hier...

Pas d'authentique New York sans basket dans la rue...

mercredi 4 septembre 2013

New York, New York ....

New York ...
Ne nous demandez pas de "résumer" New York, c'est infaisable pour Paris, Brest, Lorient et Talhouët alors ... New York pensez donc ... Il y a mille et une choses à faire et voir, bien entendu, et nous nous sommes attelés à cette tâche et rayons de notre liste de "choses à faire et à voir" ce que nous y faisons et ce que nous y voyons... mais ce que l'on préfère c'est marcher, se promener et baigner dans les ambiances en se laissant submerger par cette toupie infernale qu'est New York...


Mon appareil photo fume tellement avec les nombreux clichés que j'engrange que j'ai du investir dans une nouvelle carte mémoire... 


La première journée sera abandonnée à la contemplation active des grands standards de la ville qui ne dors jamais, le bateau est amarré à une encablure de Broadway. Nous descendrons donc cette avenue jusqu'à Times Square...
 

La rue... Il y des carrefours ou nous restons longtemps à observer, vivre et toucher cette ambiance urbaine si vibrante, mais ne vous y trompez pas, cela ne va pas vite. La courtoisie et les règles de conduite (des voitures et des humains) font que l'ensemble est agréable. Rien à voir avec la jungle parisienne...



Pas de New York sans Empire State Building qui, depuis un certain anniversaire, est (re)devenu la construction la plus haute de New York. Comme la tour Eiffel, c'est ringard mais fabuleux ...


La police est omniprésente, mais étrangement elle met à l'aise. Elle est à pied, à cheval, en voiture et vit au même rythme que tout le monde. Elle mange en uniforme dans les même resto, boit en uniforme, fume en uniforme, sourit et rigole en uniforme, renseigne et accompagne, elle fait partie de l'environnement et du quotidien. Ici le "cop" n'est pas perçu comme le "flic", question de comportement essentiellement et d'état d'esprit car les missions sont fondamentalement proches...

Le soir, nous rentrons au bateau les yeux éblouis, les pieds en miettes...

Blessure d'orgueil n'est pas mortelle ...

Une histoire étonnante, celle de Roz Avel un bateau en voyage actuellement en Espagne sur la côte Atlantique. Nous nous trouvons sur internet via nos blogs, nous suivons nos aventures respectives puis j’apprends que le blog de Spirit of Traou Mad faisait partie de ses lectures quand Florin et Nathalie préparaient leur voyage. C'est touchant.
Là, il vient de leur arriver une "tuile" avec des dégâts, pas au bateau mais à l'annexe, ça aurait pu être pu être pire (c'est un peu ce que l'on se dit a chaque fois pour relativiser) mais le moral en prend un coup, on doute, on ne sait si on est à la hauteur de la "tâche" de capitaine, de "sa" tâche, on s'interroge... C'est là qu'il faut des "copains-bateaux" qui soutiennent et remontent le moral, c'est ce que je fais ici en partageant mes propres ennuis :

Ô comme je vous comprend, ce sentiment d'être seul et que la nature et le destin se sont mis d'accord pour nous créer les pires emmerdes, ceux qui viennent là ou ne s'attend pas et, bien entendu, au mauvais moment... La vie en mer est vache et ne nous fait pas beaucoup de cadeau. Je sais que je ne vais pas vraiment vous aider en vous racontant ce qui va suivre mais cela vous fera vous sentir moins seuls dans la grande spirale des emmerdements.

1/ Concernant les grains, nous venons de vivre à peu près la même chose à Annapolis, nous mouillions dans la rivière, des marinas de chaque coté, le vent est "en théorie" dans l'axe de la rivière ainsi que le courant (!) on ne doit pas bouger même si le fond est très moyen au niveau de l'accroche et que nous n'avons mis que 30m de chaine pour pouvoir éviter, puis .... le grain arrive ! 30à35 nds en rafale, tous les bateaux à l'ancre dérapent sans exception et vont s'abimer et taper contre les quais, contre les pieux, contre les ancres et les étraves des bateaux amarrés. Nous, nous avons la chance d'être à bord, les moteurs sont démarrés et les ciré capelés puis je reste dehors sous les trombes d'eau pendant 3/4h pour éviter le bateau devant qui dérape puis éviter les quais derrière moi et contrer les rafales qui ne se calment pas. Nous remonterons l'ancre une fois le grain passé pour aller mouiller ailleurs ... Puis on réfléchi... heureusement que nous étions à bord, c'est pas passé loin... on venait juste de rentrer...

2/ Arrivée à New York, le long de l'Hudson river, on arrive "presque" à l'étale, il y a 2 nds de courant. pas grave une fois à l'intérieur de la marina on sera protégé et je pourrais manœuvrer, de plus il n'y a que 5 nds de vent donc c'est tranquille. Je fais un tour sur place avant de rentrer, le gars de la marina nous voit, nous fait signe pour nous indiquer notre place, ok, c'est serré et je dois faire une manœuvre un peu tendue mais on rentre. Une fois engagés à l'intérieur, nous seulement nous ne sommes pas protégés du tout du courant mais au contraire un effet d'accélération se fait nettement sentir en traversier car ce n'est pas un quai mais un dock sur pilotis, de plus une bourrasque propre au milieux urbains nait au même moment, nous sommes dans un passage délicat (bien sur) et nous sommes immédiatement déportés sur le coté et "Scrotchhh" nous sommes empalés sur les ancres des bateaux sur bâbord. Le courant nous pousse et fait osciller le bateau de gauche a droite, il faut partir sinon on va découper le bateau comme une boite de conserve. Là, je vous épargne les bruits stridents du glissement des boulons du catways et des ancres le long du gel coat qui entaillent jusqu'à la strat'. Deux essais nous serons nécessaires pour sortir de là avec l'aide des proprio qui sont à leur bord... Nous sortons de la marina, faisons une boucle et nous arrangeons avec le gars de la marina par VHF pour aller à une autre place, face au courant cette fois. Un zig et zag plus tard nous voilà installés. Ca bouge, ça cogne contre les pare-batt' car l'Hudson est fréquenté par de gros bateaux mais, après de longs réglages d'amarres, on est "installés". Puis le soir, au moment ou je termine la stratification de réparation d'urgence pour éviter les infiltrations d'eau, le gars vient nous dire que nous devons changer de place car c'est celle d'un bateau à l'année et qu'il revient... demain ! Ok... super... le lendemain on attend l'étale (qui n'arrive quasiment jamais dans un fleuve) puis je dois faire faire une marche arrière en angle pour sortir en évitant le quai et les vilains pieux à l'entrée. Je ne peux sortir en ligne droite car le catway et le quai ne sont pas parallèles (emmerde maxi quand tu nous tiens...), je dois appeler quelqu'un qui poussera sur mon étrave avant d'engager ma marche arrière. On y va, faut pas trainer car le courant ne nous laisse pas le choix puis bang contre le quai (???...), on pousse, on pare, on recule à nouveau, puis bang! l'angle du quai, on pivote dessus, on glisse (scrishhhhh) puis les vilains pieux frôlent la jupe arrière si fragile, une rafale de vent nous décolle de 30 cm... machine arrière gros régime, mais le bateau ne recule pas en ligne droite et nous fait une pirouette que je ne lui avait jamais appris avant (???...). Ouf on est dehors, mais immédiatement je sens que quelque chose cloche. Rapidement je m’aperçois que le safran tribord n'est plus dans l'axe. Hier lors des chocs il a du taper et se décaler, les 2 safrans ne sont plus alignés, je comprend mieux pourquoi nous ne sommes pas sortis proprement de notre place. C'est déja ça mais il faut réparer et nous sommes au beau milieux de l'Hudson et son trafic. Les outils et moi dans la cale moteur d'un coté et Sandrine au poste de barre qui doit essayer de ne pas trop y toucher pour ne pas m'écraser le poignet avec la démultiplication et ne pas non plus trop toucher au régime du moteur sur lequel je suis assis... Je ressors de là une demi-heure plus tard, transpirant, de la graisse et du sang sur les mains (et mes habits) mais on peut y retourner. Le courant s'est maintenant bien établi, c'est donc en crabe que je passerais les pieux (les vilains) de l'entrée puis irais placer le bateau dans sa "nouvelle" place ou nous avons un angle de catway qui nous laisse 40 cm de passage... Ca glisse, ça passe, on amarre et on déclare solennellement et fermement que l'on ne bougera pas d'ici pendant 2 semaines !

Je ne dis pas que je n'ai pas passé une mauvaise nuit avec des "j'aurais du voir, j'aurais du faire, j'aurais savoir" mais blessure d'orgueil n'est pas mortelle... et on ressort de là grandi car on à étudié l’événement et mis le résultat au fond de la grande poche que l'on nomme l'expérience.

Aujourd'hui, je dois changer les vis pointeau qui font la liaison-fusible entre le secteur de barre et l'axe de celle-ci et vérifier que les filetage ne sont pas touchés... pour la strat' et le gel coat, le plus gros est fait, le reste n'est que cosmétique et se fera lors de la prochaine sortie d'eau, après tout c'est un bateau de voyage... est-ce que l'on s'occupe des rayures de peinture d'un 4x4 de brousse ? Non, alors, on répare le bateau, on met des pansements sur les mains et le voyage continue ...


 Le voyage de Roz Avel: http://rozavelitineraires.wordpress.com/