dimanche 16 août 2015

Brooklyn et Manhattan ...

Rue de Brooklyn
Nous quittons notre hotel de Guatemala City, le Barcelo, aux aurores. Un chauffeur de taxi roupille devant l'entrée, c'est parfait, 10 minutes plus tard nous sommes à l'aéroport, 3h30 plus tard nous sommes à Miami. On a le temps de casser un petit bout de croute, puis vol intérieur pour New York !

Nous adorons cette ville et, étrangement, un vol Miami-Paris est aussi cher qu'un Miami-NewYork-Paris. De plus, nos amis Liz et Kevin habitent Brooklyn et nous ont invités à passer quelques jours. Cerise sur le gateau, Erwan et Mathieu habitent désormais à 2 pas de Central Park et ont une chambre d'amis...

Donc pas d'excuses pour aller flâner dans les rues, musées et restaurants de cette ville qui ne s'endort jamais...

Nous voulions surtout découvrir l'ambiance et l'atmosphère de Brooklyn qui, depuis, plusieurs années est en passe de devenir le quartier "cool" de NYC. Très bio et micro-commerces, avec ses festivals de gatronomie, ses petits bistrots sympa et ses petits restots branchouilles. Un peu bo-bo vous allez me dire? Oui carrément mais c'est plaisant, agréable et simple.


J'ai toujours eu un faible pour les carrefours ...

Le Pont de Brooklyn vu depuis Brooklyn, juste derrière se trouve le Manhatan Bridge...

Un autre quartier de New york que nous voulions découvrir: Coney Island, ses plages et sa fête foraine !

Un hot-dog de chez Nathan's est un incontournable !

Et oui ! Il y a des plages à New York ...

Paris ? Non, Brooklyn ...

La bibliothèque (la façade arrondie) de Brooklyn...


Notre plaisir favori, flâner dans les rues de Manhattan ... Ici devant la Scholl of Rock de Broadway ...

Oui, nous sommes à New York !

Je l'affirme sans hésiter: Ce sont les meilleurs doughnuts du MONDE !



L'embouchure de l'Hudson de la terrasse du Whitney Museum, musée d'art moderne...


Katz's ... une légende, le déli aux meilleurs sandwich au Pastrami du MONDE ! Harry rencontre Sally ici aussi ;)

Nous ? ça va ... :)

mardi 4 août 2015

Cure de jouvence et régime sec ...

La verdure du Rio Dulce
Il est 7h du matin quand nous levons l'ancre. Un grand long bord de vent de travers de 65 milles nous attend. Le vent fraîchit rapidement et nous sommes à la limite de prendre le ris N°1. Jingle caracole gaiement, nous mouillerons à 15h30 ... Je vous laisse faire le calcul, ça a été sport ! Le vent ayant adonné vers midi, la houle est toutefois devenue plus agréable a passer.

Nous sommes à l'abri du Cap des 3 pointes, que tous ceux qui ont été dans le Rio Dulce connaissent car c'est une escale quasi-obligatoire avant de rentrer dans le fleuve. En effet, nous devons nous arrêter à Livingston pour faire nos formalités - qui prennent un peu de temps - puis enquiller au moins la première partie du fleuve avant de pouvoir mouiller. Vu le trafic et la vitesse inconsidérée des "lanchas" surchargées qui sillonnent ce fleuve finalement assez étroit, il n'est pas envisageable de naviguer de nuit, passer la nuit à Livingston n'est pas non plus recommandé. Aussi, le mieux est d'arriver le matin de bonne heure, faire les papiers et filer vers l’intérieur du pays ensuite.

Nous nous glissons dans les méandres vert du fleuve, on retrouve les joies du courant contraire - bon dans un sens c'est un fleuve c'est normal - et notre vitesse nous indique que nous allons devoir dormir le long du fleuve comme la dernière fois car nous n'arriverons pas à Fronteras avant la nuit. Heureusement, arrivés dans le "Golfete", ce petit golfe intérieur situé à mi-parcours et long de 10 milles, ce sont 24 noeuds de brise sévère qui nous porterons joyeusement et à grande vitesse à proximité de Fronteras. Nous mouillerons donc de jour.




Dès le lendemain, le travail reprend. En effet, nous avons plein de trucs à faire. Confirmer avec le chantier que nous avons la place que nous avons réservé avant de partir des USA, puis organiser la sortie d'eau. Trouver une entreprise qui va travailler sur les coques pour (enfin) réparer les dégâts occasionnés lors de l'entrée de la marina à New York il y a deux ans. Nous devons aussi préparer le bateau pour son hivernage. C'est bien entendu dans ces moments un peu "tendus" en temps que le moteur de notre annexe choisit de ne pas démarrer un matin. Heureusement que nous sommes dans un pays de "gentils", nous avons donc été remorqués-dépannés dans la matinée avec le sourire et pour 20$. Nous aurons aussi quelques contrôles à réaliser sur nos voiles pour confirmer le diagnostic, puis tout démonter, courir dans le village pour trouver du plastique, du carton et du scotch pour tout emballer, tout débarquer (1 x 27 Kg et 1 x 52 Kg), mettre le tout dans un minibus, pour emmener l'ensemble chez le transitaire qui va les expédier en France pour modifications. La blague nous aura coûté 2 jours et une vertèbre.

Jingle à l'arrière du tracteur
Ouf, tout est fait, nous avons le droit d'aller retrouver nos amis de la marina d'en face - Stewart et Stephie qui rentrent de Nouvelle Zélande pour des travaux chez eux et Larry et Marlo qui, eux rentrent bientôt en Afrique du Sud pour 1 an ou plus et laissent leur bateau ici. Un énorme rôti de porc sera ainsi braisé sur le barbecue, les guitares seront sorties pour l'occasion et quelques bouteilles débouchées, on aura même droit à une production locale de Ginger beer.

Hier, nous avons mis le bateau au sec pour la dernière ligne droite des préparations à l'hivernage. Aujourd'hui dernière bricoles de passage de câble et raccordement de déshumidificateur puis remplissage des sacs. Demain Ricardo notre chauffeur de taxi favori vient nous chercher pour nous emmener à la Litegua, la compagnie de bus qui nous fera vivre pendant 6 heures, la traversée du pays et rejoindre notre hôtel à Guatemala city. Un saut de puce à l'aéroport le lendemain nous emmènera à Miami...


Jingle à trouvé sa place

Prêt pour hiverner