samedi 30 juin 2018

La Montagne Rouge ...

L'idée de départ est de faire un saut de puce entre notre usine bruyante et Anfi del Mar, station balnéaire avec plage et baie abritée...

Arrivés sur place, ce que nous craignions lorsque nous avions regardé la météo le matin même, s'est révélé être vrai: les vents sont faibles et ont tournés. Le résultat en est que ce sont les brises qui ont pris le dessus et, du coup, le mouillage en principe abrité des vents dominants ne l'est pas des vents thermiques. Le vent en lui-même n'est pas gênant, mais le clapot généré lui l'est. Les vagues frappant les enrochements à deux pas du mouillage n'inspirent pas une bonne nuit...

La question est vite réglée, on s'en va et on traverse jusqu'à Tenerife !
La météo annonce donc une journée assez calme en vent, ce sera donc sous un soleil de plomb et à petite vitesse que nous parcourrons les 50 milles qui nous séparent de la plus grande île des Canaries. Qu'à cela ne tienne, on pêche (sans rien prendre), on bronze, on mange, la vie continue sur notre plateforme qui se déplace sur l'eau ...



Notre destination : la Montaña Roja, la Montagne Rouge... Cette baie abritée et située à deux pas de El Medano est comme un pèlerinage, nous y sommes en effet venus il y a 7 ans lors de notre toute première balade aux Canaries. Cela nous fait un peu drôle, c'est comme un endroit que l'on connait mais que l'on re-découvre avec nos yeux d'aujourd'hui. La Montagne est toujours aussi Rouge, l'endroit toujours aussi agréable. On est toujours aussi contents d'être là ...

vendredi 29 juin 2018

Santa Aguada, charmant et navrant ...

C'est beau pourtant ...



Il fait beau avec un vent faible qui nous pousse légèrement le long de la côte de Gran Canaria, celle-ci se déroule tranquillement sous nos yeux comme un cinémascope et nous nous laissons bercer gentiment. 

Nous aurons fait environ 8 milles quand les premières rafales nous atteignent, nous adaptons la toile car nous savons que les premières perturbations dues aux effets de côte vont arriver.
Ce sera le cas, et nous naviguerons le reste du temps avec des vents aux alentours de 30 nœuds, nous sommes au portant, la grand-voile est rentrée, génois seul avec deux tours... Nous filons 8 nœuds.

Dès que nous aurons dépassé Maspalomas et ses dunes quasi-sahariennes le vent tombera, tombera et tombera tellement que c'est dans la pétole que nous atteindrons la petite baie de Santa Aguada. Jolie dans l'ensemble avec ses falaises volcaniques qui plongent dans des eaux claires, elle offre une petite plage et des hauts fonds de sable qui accueilleront notre ancre en fin de journée.

Un coucher de soleil digne de soirées en Floride accompagnera un peu plus tard notre apéritif, et nous espérons que le ronron de la fabrique de ciment située de l'autre côté de la baie se calme, voire cesse, ce sera en vain... Dommage car c'est un petit bout de paradis que les besoins (compréhensible) de construction ont gâchés. La faute revient, comme d'habitude, à l'absence de gestion de l'occupation des sols de l'île. Il y a des kilomètres carrés de désert et c'est juste à coté d'un petit village avec jolie plage qu'ils ont installés ce monstre mécanique.
C'est bête, nous partirons le lendemain...

Le monstre vrombit 24h/24 et 7j/7 ...


La vahiné du bord ...






jeudi 28 juin 2018

Zig et Zag entre les Tankers...

Nous sommes le 28, cela fait 3 mois que nous sommes à Las Palmas. Nous nous sommes laissés charmer, envoûter par le rythme frénétiquement lent de cette ville.
Nous adorons celle que j'appelle la "Rio des années 50". Mais nous avons envie de partir maintenant, le port n'accepte plus de nouvelles places et commence même à faire le vide afin de libérer des espaces pour l'arrivée de l'ARC. Nous ne voulons pas faire partie du flot de bateaux qui doivent dégager et qui se cherchent désespérément une place dans les marinas alentours, nous prenons donc de l'avance. De plus la Marina de San Sebastian de la Gomera nous a répondu favorablement et une place nous y attend au ponton. Nous allons donc y aller en plusieurs petites étapes. Nous passerons une dernière soirée "restaurative" chez Alliende avec viandes et vins ...

Nous sommes le 28 au matin, nous appareillons, direction le sud de l'île de Gran Canaria !

Dernière nuit dans notre quartier

Plusieurs tankers attendent de pouvoir rentrer dans le port de Las Palmas...

Certains viennent également pour des travaux de maintenance...

Première ressource de l'île : le raffinage pétrolier ...