jeudi 30 mars 2017

Les Bananes sont à l'Ouest ...

Petite pause à Brena Baja ...
Aujourd'hui balade vers le sud de l'île de La Palma mais en voiture ! Hier nous avons été découvrir les charmes naturels du Bosque de Los Tillos situé dans le nord de l'ile, charmes situés en altitudes donc il s'agit aujourd'hui de reposer un peu les mollets ...

L'idée est donc de faire le tour de la chaîne de volcans par la côte Est puis faire un arrêt aux salines dans le sud, puis remonter par la côte Ouest, s’arrêter à Tazacorte (sans doute notre prochaine escale) et ensuite traverser le massif montagneux en passant par les tunnels du centre de l'île ...


On saute donc dans notre Clio diesel louée pour 25 euros et on file vers le sud. Enfin, on file, c'est vite dit car l'île n'est pas très grande - 40 km de long - et les routes serpentent en montant et descendant les barranco (précipices) qui se succèdent ... L'île est décidément très jolie et cela se confirme à chaque virage. On se surprend même à regarder les jolies maisons en s'imaginant y finir nos jours... La route est agréable, il fait beau, fenêtres ouvertes, lunettes de soleil, ambiance Nationale 7... Les petits village se succèdent, nous choisirons une terrasse ensoleillée pour notre café matinal...



Arrivés à proximité de Fuencaliente, le paysage change radicalement en quelques kilomètres seulement et nous offre un panorama volcanique recouvert de roches noires, de scories et de sables expulsés des entrailles de la terre en 1971 via les deux volcans du sud de l'île. Étrangement ces 2 volcans sont situés en bord de mer et bien qu'ils aient détruit toute végétation et construction à l'époque, aujourd'hui poussent sur leurs flancs vignes et bananeraies.
Les salines situées à l'extrémité sud ont en partie résisté et sont toujours actives aujourd'hui. La fleur de sel récoltée rivalise de qualité avec celle de Guérande, hélas la faible production ne dépasse pas les frontières, mais est-ce vraiment un mal ?


Un subtil mélange entre pointe du Raz et Guérande ...

Situé au cœur des Salines, un petit restaurant nous à ouverts les bras, nous ne pouvions résister à l'appel du ventre... De plus il était 13h30. Tapas de Mérou pour l'une et poulpe grillé aux petits oignons et éclats de jambon pour l'autre, le tout arrosé d'un petit vin récolté à deux pas de là, il ne manquait rien à notre bonheur...


Vent contre courant et roches noires à la pointe sud ...

Nous longerons ensuite la côte Ouest où poussent les fameuses bananes qui font, elles aussi, la fierté de l'île. La route monte de façon incroyablement abrupte et offre du coup des points de vue impressionnant, sensibles au vertige s'abstenir.
Nous arriverons à la marina de Tazacorte pour en prendre la mesure, c'est tellement rare que l'on puisse voir un coin avant d'y arriver en bateau, surtout avec un camion de 7m40 de large ... On voit, ça nous plait, on prend une réservation pour le 11 avril.

Il est temps de rentrer par la magnifique route qui traverse l'île d'Est en Ouest ...

Le vert des bananiers et le bleu de la mer séparé par le blanc de l'écume ...



mardi 28 mars 2017

Accès aux cîmes sans excès d'estime...

Le Pico de la Nieve c'est le point jaune
Allez on est sur l'ile aux 1000 Km de pistes de randonnée en montagne, aujourd'hui on se tire sur la couenne !

Direction : Le Pico de la Nieve, rien que ça. On part du niveau de la mer (soit 0m...) pour aller jusqu'à 2200m environ, donc, histoire de revenir vivant de cette expédition à fort dénivelé, on fait la partie "approche" en voiture...
Puis on a sorti les sandales de marche, les sacs à dos, les tenues de rechanges, les barres de céréales, les bouteilles d'eau, la carte. On est prêts chef !

La première demi-heure nous a donné un aperçu du manque d'activité cardio-vasculaire que l'on peut avoir sur un bateau. En effet, même si toute escale nous donne l’opportunité de faire du vélo ou de longues promenades à pied, du véritable "sport" comme on l'entend, on en fait pas vraiment. Le palpitant est en zone rouge, les mollets sont en feu, tous les indicateurs internes hurlent que c'est une connerie de faire ça ... mais une petite lueur au fin fond de l'esprit renonce à faire demi-tour pour aller boire une bonne bière en terrasse et encourage même à se suffire de quelques gorgées d'eau pour repartir vers un "là-haut" qui devient nébuleux, peut-être à cause des gouttes de sueurs dans les yeux ...

Toujours est-il qu'on est pas complètement des manches quand même et que quelques heures plus tard, on sera au sommet. On est contents, on se fera une petite pause grignotis en admirant les paysages vertigineux qui s'offrent à nous. L'île est superbe, le ciel est totalement dégagé et c'est magnifique, ça valait le coup d'avoir trempé les maillots.

On fera même une balade, maintenant qu'on est en haut, le long de la crête qui borde la "caldera" en se promettant d'y revenir car c'est sauvage, beau, tranquille et paisible...


On a fait tout ça en voiture, vue sur Santa Cruz...

Pause en pleine asphyxie et vue sur Tenerife ...

Mer et Montagne, que demander de plus comme vue pour son casse-croute ?

Comme à New York, impossible de se perdre !

La crâneuse fait sa maline le long de la crête devant un autre pico ...

Quelques nuages commencent à monter de la vallée ... 

vendredi 17 mars 2017

Los Indianos ou l'Eldorado des Palméros ...

C'est dans les années 1700 que tout à commencé avec le slogan " Cinq ans là-bas et c'est la fortune!"...
De jeunes "palméros" (habitants de La Palma) partaient donc pour "les Indes" avec l'intention d'en revenir cousus d'or et brodé d'argent ...

 Les destinations étaient principalement Cuba mais aussi la Nouvelle Espagne (constituée à l'époque de l'actuelle Californie + Nevada + Utah + Arizona + Nouveau Mexique + Texas + Mexique) et, effectivement, beaucoup faisaient fortune et revenaient au pays élégamment habillés de chapeau de paille finement tressée et de costumes d'étoffe claires (blanc ou beige généralement) et portant paquets, cadeaux exotiques, cages de perroquets et fumant de gros cigares ...

On les appelaient ici "los Indianos" (les Indiens)...

L'époque du carnaval leur rend un hommage humoristique car désormais "Los Indianos" est une fête insulaire (on ne dit pas nationale ni régionale quand il s'agit d'une île) ou tout le monde respecte la tradition qui consiste à s'habiller suivant le code vestimentaire suivant, je cite:
" De manière élégante et distinguée, teintée de luxe ostentatoire avec une touche pompeuse et prétentieuse. Les couleurs seront le blanc, le beige ou des pastels. Mesdames, vos robes délicates seront ornées de dentelle et de fleurs, vous aurez des gants ou des mitaines, des éventails et bien sûr chapeaux et bijoux. Messieurs, vous serez vêtus de redingotes ou des costumes à gilets, de chapeaux Panama et une montre en or. N'oubliez pas de vous vanter en public de votre fortune (que vous en aillez ou pas)" .

Voila tout est dit sur l'esprit de la fête,  il est maintenant temps de farfouiller dans vos malles et en sortir vos plus belles tenues, de vous imaginer revenant des Amériques, de vous inventer une fortune et de vous transformer en Indianos !

Aquarelle de J.B. Fierro, "Los Indianos" visible au musée de Santa Cruz

Élégance et distinction ...

La fête sur la place d'Espagne ...

Les filles sont toujours les plus belles ...



mercredi 15 mars 2017

On se la Coule Douce à Santa Cruz ...

Santa Cruz de La Palma est la capitale de La Palma dans la communauté autonome des Îles Canaries avec 17.000 habitants.

Fondée en 1493, la ville était un port sur la route maritime vers les Amériques et exportait des produits de l'île comme la canne à sucre. Santa Cruz de La Palma fut régulièrement attaquée et détruite par les pirates. Elle fut reconstruite et fortifiée afin de la protéger d'attaques futures. Parmi les plus célèbres fortifications, on trouve le Castillo de Santa Catalina et le Castillo de la Virgen qui témoignent de la volonté des habitants de défendre leur ville. Lors de la montée du fascisme en Espagne et de la guerre civile en 1936, Santa Cruz de La Palma résista et resta fidèle aux républicains.


Depuis toujours ville et port de commerce, elle à conservé son ambiance active et un charme d'un autre temps. Ses ruelles pavées invitent à flâner sans but et nous emmènent sur les hauteurs de la ville ou devant les vitrines des petites boutiques sympa ou encore aux terrasses des bistrots et petites cantines aux effluves irrésistibles ou le long des plages de sable noir ...

On adore cet endroit car malgré les passagers des paquebots qui viennent y passer quelques heures avant de disparaître, pas de tourisme de masse ici. En effet, déclarée "Réserve de Biosphère" en 2002 par l'UNESCO et possédant de nombreux et immenses Parc Nationaux ainsi que 1000 km de pistes et sentiers de montagne (et pas ou peu de plages) seuls ceux intéressés par la nature et respectueux de celle-ci y viennent et y restent. Et ceux-ci ne sont pas nombreux ...
La ville, comme le reste de l’île, est autonome et l'apport financier du tourisme est marginal. Nous sommes donc véritablement dans une petite ville des Canaries et non dans une station balnéaire, et ça, on aime bien. On apprécie de "vivre" au quotidien dans un "ailleurs" sans avoir l'impression d'être vus comme des vacanciers car on fait "partie" du quotidien, de leur quotidien.

Du coup, on sait ou aller acheter notre viande à griller, nos saucisses, notre pain, notre vin, nos calamars, nos légumes ... et oui, à chaque boutique sa spécialité et le rythme insulaire n'étant pas infernal, c'est toujours un plaisir de sortir avec son petit panier pour partir en quête du déjeuner qui finira, souvent, sur le barbecue ...

Quand on arrive en ville ... Vue de la sortie de la marina.

La place d'Espagne en plein centre de la zone piétonne ...


Le long des commerces à l'ombre des arcades de pierre ...

Déjeuner ou petit café en terrasse ...

El Enano, le nain, personnage de procession devenu un des symboles de la fête à Santa Cruz ... 

Couleurs chatoyantes et balcons fleuris (toute l'année) dans ces ruelles.


La légendaire sérénité des ruelles ibériques à l'heure de la sieste ...

Promenade tardive le long des plages jusqu’à l'extérieur de la ville...


vendredi 10 mars 2017

50 milles dans le 315, puis 90 milles plein Ouest ...

La saison de régates des Véla Latina va commencer et les bateaux vont avoir besoin de la place que nous occupons dans le vieux port, nous devons partir ...

Nous avions prévu d'aller sur l'île de la Gomera mais après prise d'information, la marina est full, pas de place pour Jingle. Tant pis, c'est avec plaisir que nous voguons vers Santa Cruz de La Palma.
Nous connaissons déjà l'endroit, c'est en effet de là que nous sommes partis pour notre transat (via le Cap Vert) il y a de cela 5 ans. Nous avions trouvé l'endroit charmant, nous avons hâte d'aller nous promener dans les ruelles pavées, faire nos courses au halles et boire notre petit café du matin au comptoirs des petits bistrots du centre-ville.

Ici, à la marina de La Palma, étrangement l'endroit est déserté, les boutiques le long des pontons ont même toutes fermées. Explication par la capitainerie: la houle qui rentre parfois dans la marina fait bouger les bateaux de façon considérable, les monos roulent comme dans un mauvais mouillage, Jingle se contente de faire l'essuie-glace entre les catways, les amarres sont lâches afin de le laisser libre et éviter les à-coups. Les monocoques ne tiennent pas une semaine à ce rythme, la houle ne rentre pas tout le temps mais quand bien même, tout le monde déserte cette marina pourtant récente et très bien située ... Des travaux de fermeture de l'entrée par un sas sont prévus, mais viennent se rajouter à l'inconfort les nuisances des cargos/ferries/paquebots qui, très proches, font tourner leurs moteurs/groupes toute la nuit et on obtient un fiasco.

La marina quasi désertée ...
  

mercredi 8 mars 2017

Carnaval à Las Palmas, Convivial et Classe...



Carnaval ... Saviez-vous que le mot vient de l'italien carnevale. Il a pour origine carnelevare, un mot latin formé de carne « viande » et levare « enlever ». Carnaval signifie donc littéralement « entrée en carême ». Bon, ici, on est quand même au pays du jambon, des chuletas de porc, de la panceta à griller, donc carême on oublie un peu mais en revanche quand il s'agit du Carnaval on ne rigole plus, c'est du sérieux !


Le Carnaval dure 25 jours ici, on fait pas mine, donc cela laisse 340 jours pour se préparer, et ça bosse ! Suivant la thématique ( les 1001 nuits pour 2015, les années 30 pour 2016 et Peace and Love pour 2017), on dessine des chars qu'on fabriquera, des costumes par dizaines, centaines, auxquels on apportera une finition et un soucis du détail impressionnant. On inventera des chorégraphies, on se préparera aux nombreux concours qui auront lieux pendant ces 25 jours.

Chaque quartiers s'organisera, votera puis démarchera les entreprises pour financer ce qui sera le "clou" du Carnaval: la présentation puis l'élection de la "Reine du Carnaval". Les candidates, plutôt de jolies filles, se présenteront au jury sur scène avec un costume intégré à un char qu'elle déplacera elle-même pour quelques tours de jambes en musique devant le public qui à l'applaudimètre pourra influencer le jury.


Tous les jours des concours de costumes, de danse seul ou en groupe auront lieu, des candidats du monde entier se présenteront aux très attendus concours de Drag-Queen, les enfants auront bien entendu le loisir de s'exprimer puis viendra la grande Parade finale du Carnaval... des dizaine de milliers de costumes dans les rues, 10 heures de défilé, 180 chars, des spectacles enchanteurs, une excellente qualité de musique... Superbe !


Après les grotesques gesticulations obscènes que les antillais appellent Carnaval, nous avions décidé de ne plus entendre parler de ces orgies bestiales...
Les Canariens nous ont fait changer d'avis avec classe ...


La scène des spectacles du centre ville


La Reine du Carnaval 2017, notez les liens qui la relient à son costume/char...

mardi 7 mars 2017

Il Faut la Chercher mais Beauté Trouvée !

La place de San Bartolome
Alors quoi ? Sur Gran Canaria le Nord c'est moche, la partie Est sauf exception c'est moche, le littoral à part quelques endroits c'est moche ... La capitale, Las Palmas, serait comme sur Tenerife le seul endroit agréable ? Nous nous sommes interrogés.

Quand on regarde bien la cartographie, terrestre et non nautique cette fois, de l'île on s'aperçoit que la vilaine (et moche et méchante) urbanisation s'est essentiellement étendue sur les zones de basse et moyenne altitude - on rappelle pour ceux du fond que c'est une île volcanique des Canaries donc montagneuse - qui sont faciles d'accès pour les camions (et les bétonneuses). C'est aussi ici que sont implantées les grosses entreprises et les usines. Il en faut, l'île est en partie autonome, mais cela à généré, du fait des besoins de logements, des zones semi-industrialisées qui mélangent habitations, centres commerciaux et usines au mêmes endroits. Le résultats est sans doute pratique pour celui qui va au boulot le matin, c'est pas loin, mais primo, du coup personne ne lève le museau de son boulot-dodo-centre-commerciaux et deuzio, ça enlaidit un coin de paradis.

Forts de cette déduction, quid du reste de l'île, soit quand même une bonne moitié de celle-ci, composé de massifs montagneux, de gorges profondes (rien à voir avec l'ex-agent du FBI), de vertigineux précipices et ne possédant que quelques routes carrossables ?
Et bien, la nature y étant respectée, le "beau" est là, deux Parcs Naturels (Tamadaba et Pilancones) y sont établis et, enfin, les gens n'habitent plus dans des clapiers cubiques mais dans des "maisons", comme le font les humains, avec de jolis murs blancs et des toits de tuiles. Ces maisons sont parfois regroupées en "villages" avec des ruelles, des chapelles, des boulangeries, des épiceries, des enfants, des écoles ... la vie quoi.

Le village de Santa Lucia...


La route entre San Bartolome et Pozo de las Nieves

Le village de Tejeda, des gateaux chocolat-blanc/amande à tomber ...


Vue sur le Roque de Bentaiga

samedi 4 mars 2017

Ravin, Repus et Ravis ...

Petit casse-croûte réconfortant ... 
On a mis un peu de temps à se remettre de notre overdose de béton et de paysage moches, il est temps de prendre une bouffée de verdure, à nous la nature !

Un "barranco" est traduit littéralement par "ravin" en français ou "canyon", plutôt anglais, ou encore "vallon". On observera plus tard que suivant les îles la définition n'est pas la même car sur La Palma par exemple "barranco" signifie d'avantage des "gorges" ou un "précipice".

Pour nous qui nous partons aujourd'hui à la découverte du Barranco de Guayadeque, il s'agira d'une vallée étroite qui lui vaut d'être préservée de toute construction et activité. Se terminant à 2000 m d'altitude, ses flancs sont si abruptes et difficiles d'accès qu'elle y abrite et protège des espèces endémiques de faune et flore.

Une minuscule route serpente sereinement le long du barranco et permet de voir quelques vestiges d'habitations troglodytes le long des hautes falaises bordant parfois le chemin, sans issue, qui monte vers la montagne.

Les températures descendent significativement et le taux d'humidité, à l'inverse, monte au fur et à mesure de notre progression. C'est donc avec vestes, chaussettes et écharpes (en plus du reste) que nous sortirons de la voiture une fois arrivés au "bout de la route", car en effet, celle-ci s'arrête abruptement en plein cœur de nulle part. Une petite promenade à pied nous permet de prendre la dimension de l'endroit et savourer la beauté sauvage qui s'étend à perte de vue.

Un petit refuge, qui sent bon le feu de bois, nous rapprochera un peu plus des anges avec ses soupes mijotées maison et son fromage, un petit verre de vin finira de nous réchauffer le cœur ... Les choses simples, décidément quel bonheur ... 





jeudi 2 mars 2017

Veni, Vedi et on est Partis ...

Rencontre du 3ème type à Aguïmes
Aujourd'hui on quitte notre charmante ville de Las Palmas, pour aller découvrir les autres villes du nord de l'île...

On saute donc dans notre VVPV - Voiture Vert Pomme Voyante -  et on file en direction de Puerto de las Nieves en suivant la route "pittoresque" en passant par Terror, Firgas, Moya puis Santa Maria de Guia.

Globalement, le tiers nord de l'île est à enlever de votre liste des endroits merveilleux dans le monde à visiter absolument. On va vous faire gagner du temps : c'est moche.
L'architecture est inspirée du cubisme, mais façon Lafarge, avec une volonté farouche d'empiler les habitations n'importe comment. Le style "pas pratique / pas beau" à été unilatéralement adopté. L'entretien des façades, des huisseries et des jardins ne fait visiblement pas partie du passe-temps favori des habitants. Hormis les places centrales présentant généralement une façade d'église tenant encore debout, tout le reste est à jeter. Cette partie de l'île serait bien plus jolie si l'humain n'avait pas vomi son béton pour vivoter dans ces clapiers qui défigurent le paysage.

On tirera notre épingle du jeu en déjeunant sur la jetée du port de commerce de Las Nieves et on rentrera par l'autoroute qui à le mérite d'être harmonieuse, c'est dire.

La ville de Firgas, connue de tous les buveurs d'eau gazeuse "Firgas" avec 2 façades pas en béton ...

Un autre jour nous irons jeter un œil du coté de la partie Est de l'île. Notre verdict sera sanglant: c'est quasiment aussi moche que le Nord, parfois vraiment d'avantage avec des conglomérats de cubes de béton dignes des plus sordides bidon-villes de ce monde, parfois avec de petits village qui résistent difficilement à l'invasion du nuage noir de l'urbanisation dévastatrice.

On à vu, cela ne nous a pas plu ...


Discussion avec les ingénieurs et architectes de la région, responsables de la catastrophe écologico-esthétique...