dimanche 22 juillet 2018

gom#19 - Sans Pitié ...

Aujourd'hui nous partons "à la fraîche" car la rando choisie est difficile, longue avec des dénivelés alternés et raides mais aussi, et  surtout, l'ensemble du trajet se situe en zone aride et sans ombre. En effet, aucun abri pour se protéger du soleil qui brille dans un ciel sans nuage.

Nous partirons de San Sébastian pour rejoindre Santiago, 21km plus loin sur la côte, pour y arriver nous devrons franchir plusieurs barrancos. Ici, ce parcours est appelé le "Sans Pitié" ... Encourageant ...

Le départ se fait en deux temps, échauffement jusqu'en bas de la première falaise, puis du brutal immédiatement. Ensuite ce sera une alternance de relief, de paysage, d'exposition au vents. Nous nous attendions à beaucoup plus lassant et monotone que la variété de couleurs de roches et de faune et flore que nous avons finalement eu, bonne surprise.

Nous attaquerons, la très raide grimpée jusqu'au point culminant aux alentours de midi avec une chape de plomb sur les épaules, les réserves d'eau qui diminuent mais le moral au beau fixe.

Cette sortie aura été longue et assez difficile, mais longer la côte en altitude nous à offert de très beaux paysages. C'est à ce moment que les martiens nous ont enlevés et nous sommes partis sur leur planètes pour des échanges de technologies et quelques recettes de cuisine.

Nous atteindrons Santiago, 8h40 plus tard. Nous sommes bien vannés, mais un café en terrasse en attendant le ferry express qui nous ramènera à bon port nous remettra d'aplomb.

Les statistiques seront:
Longueur totale: 20.52km
Temps total: 8h40 avec 2h08 de pauses
Cumul de dénivelé: +1051 / -1051 ( de 0 à 0)...

Première montée ...

Du vent au sommet de la falaise

Aride ...

Aride encore ...

Sans pitié ...

Aride toujours ...

Mais contents ! :)




mercredi 18 juillet 2018

gom#x2 - Du plus haut au plus bas: de L'Alto à Santiago...

Nous partons au plus tôt aujourd'hui car il s'agit d'une sortie de plus de 20km.
Nous partons de San Sebastian sous un beau soleil, le but du jeu est de monter au point le plus élevé de l'île, l'Alto de Gargonay, puis de redescendre vers Santiago, au niveau de la mer.

Cela ne se fera pas en descente permanente, en effet, nous aurons tout de même plusieurs montées, dont certaines salement raides, à franchir pour parvenir à notre destination.

Les statistiques seront:
Longueur totale: 22.86km
Temps total: 8h10 avec 2h20 de pauses
Cumul de dénivelé: +380m / -1740

Nous rentrerons à Santiago, bien fatigués et les jambes en feu, mais contents. Les sentiers sont vertigineux mais longer le barranco de Aguïmar est tellement spectaculaire que cela en ferait presque oublier la fatigue.

Nous prendrons le ferry "express" qui nous amènera au port de San Sebastian en 30 minutes de "croisière" en longeant les falaises de la côte sud de l'île...













samedi 14 juillet 2018

gom#03 - Las Cuevas Blancas ...

Les mollets et le moral savent désormais que l'on peut attaquer une vingtaine de kilomètres par ces chaleurs estivales.
En effet, les températures sont élevées, même en altitude et quand les itinéraires choisis sont à l'abri des vents dominants, ça cogne. Cette fois, c'est donc sachant cela que nous partons sur une route qui longera le Parc National de Majona dans un premier temps, puis nous descendrons les versants des barrancos en deuxième partie pour longer une grande crête qui nous ramènera jusqu’à San Sebastian.
C'est long et il y a du dénivelé mais c'est accessible.

La ligne 2 nous déposera à Las Casetas. Nous serons mis dans le bain tout de suite avec un dénivelé important dès le départ. Ainsi quelques kilomètres plus tard, nous sommes arrivés à notre altitude de croisière et pouvons entamer la route située à flanc de falaise qui longe le parc national. C'est vertigineux et escarpé, il faut y mettre les mains assez souvent pour franchir quelques passages mais c'est sain.
Ces difficultés ont leur contrepartie positive, c'est grandiose et superbe. Devant nous s'ouvre une vallée sauvage faite de roches et de verdure. Il fait beau et cela fleure bon les effluves de sève de pin.

Arrivés en haut en altitude on aperçoit le Teide derrière la zone que nous allons découvrir.
Sentier parfois facile...

...parfois moins ...

Superbes vues sur la vallée

Le Parc National de Majona


Puis nous nous dégagerons de la partie boisée qui laissera place à une zone plus aride, plus ventée également. Les pins disparaîtront, les palmiers feront leur retour... 


Cactus en fleur

Les Cuevas Blancas sont des grottes naturelles creusées par le vent dans cette roche blanche et friable

Rien ne peut plus l’arrêter ...

Nous aurons le Teide en tole de fond pendant toute la journée.

Les changements de couleurs des roches volcaniques est toujours impressionnant 

Longer les crêtes ...

Notre arrivée sur San Sebastian



mardi 10 juillet 2018

gom#06 - Degollada - San Sebastian ...

Bouquet de Cistes ...
Nous venons de terminer le sentier référencé gom#05, nous attendons le bus qui va nous ramener dans la vallée, à San Sebastian.

Moins d'une demi-heure plus tard, voilà le bus tant attendu qui ... ne s'arrête pas ...???
Bon ... nous feuilletons notre petit carnet des horaires de bus et le prochain ne passe que dans 2 heures (à condition qu'il s'arrête!).

Avec cette chaleur et le dénivelé qu'on vient de faire, nous n'avons plus d'eau. En revanche, un restaurant panoramique est à 300m de l'arrêt de bus.
Après évaluation de la situation et de notre état physique, la décision est prise:
-  nous refaisons le plein d'eau (+ une petite canette de Red Bull pour la gnack)
- nous allons descendre jusqu'à San Sebastian à pieds.

Un sentier (presque) balisé nous servira de guide. Il y a 10km à parcourir pour 1010m de dénivelé, essentiellement en négatif, il nous reste suffisamment d'heures de jour pour arriver avant la nuit, tout va bien, en route !

Nous quittons la zone des sommets
Nous allons découvrir une végétation différente, plus rase mais plus fleurie. Après les forts dénivelés de la journée, le sentier se révèle être très agréable et facile et c'est joyeux que nous descendrons dans la vallée. Le soleil est de la partie et ses rayons ont commencé à décliner, la température reste chaude mais cela "tape" moins fort. Il faudra attendre la mi-parcours pour ressentir une légère brise tiède.



Le sentier longera plus ou moins la route au début puis nous quitterons la proximité de l'asphalte pour ne la retrouver qu'en approche de San Sebastiàn.


Moins de forêt à ces altitudes mais paysages sympas quand-même.

Arrivée sur la capitale ... On peut apercevoir, d'ici, la totalité de la ville.


Un peu plus bas ...




Cactus en fleur














On mettra moins de 3 heures pour arriver jusqu'au bateau. On est content, pas de douleurs particulières bien que l'on devine des courbatures le lendemain (qui n'arriveront pas finalement), mais on ne rêve que d'une boisson fraîche et d'une bonne douche glacée.

Total: 10km / 1010m de dénivelé / 2h50.

On trouvera même la force d'aller boire un coup en ville et se manger une pizza (supplément pepperoni).


gom#05 - Degollada-La Laja-Roque de Aguando

En piste !
Debout de bonne heure mais pas trop pour être en forme, les sacs sont prêts de la veille, l'itinéraire choisi, appris et enregistré.

Ce matin le ciel est légèrement voilé, le soleil cogne fort et il n'a pas de vent. Pas de vent du tout. Les températures vont monter et rien de va refroidir les roches, les falaises des barrancos ni les pierres des sentiers... On va souffrir.

 La ligne 2 nous dépose sur notre base de lancement: le Mirador de Degollada. Nous entamons la descente vers le village de La Laja situé à quelques 540m de dénivelé. Le sentier est "technique", entendez par là "parfois inexistant" et il faut faire preuve d'attention pour ne pas perdre le fil. "Technique" également car escarpé. La chaleur est étouffante, on transpire à grosses gouttes mais l'absence de vent rend l'atmosphère immobile, comme figée dans l'espace et le temps, seuls les lézards et les grillons nous rappellent qu'il y a de la vie dans tout ça. Les paysages sont magnifiques et la flore typique des barrancos, palmiers, aloès, cactus en fleur et plantes grasses variées.


Le ciel est voilé mais la chaleur est bien là...

Une fois "en bas" nous apprécierons les sentiers moins abrupts, en effet, la descente s'est avérée être difficile pour les articulations et un peu de dénivelés alternés ne nous fait pas de mal. 
Puis, nous attaquerons la remontée. La piste suit en partie le cours d'eau asséché en cette période. Le grand incendie qui à ravagé cette partie de l'île en 1984 à littéralement anéanti la population d'Eucalyptus de la vallée qui, contrairement aux pins qui ont un système de défense contre le feu, sont morts. Leurs troncs blanchis et décharnés s'élancent encore dans les airs pour ceux qui ne sont pas tombés et, telles des stèles, telle la mémoire de la forêt gardent le souvenir de ces beaux êtres disparus par centaines.
   
Au détour du sentier

La Laja en bas du surplomb

Une falaise du Barranco

Un Eucalyptus ...

Arrivée dans la zone des sommets (ici Ojila)

L'ascension des 930m de dénivelé, avec cette chaleur, se révélera exténuante. Les litres d'eau embarqués diminuerons dramatiquement. Une pause énergétique (entendez oeuf dur + sandwich jambon/salade et beurre de cacahuète) sera la bienvenue au 3/4 du parcours. 30 minutes plus tard, nous repartons et découvrons de magnifiques panoramas graces aux différents pics de la région Ojila, Zarcita puis plus tard Aguando. Les pauses se multiplient pour apprécier les différents points de vue.




Le dernier 1/3 de la piste est moins accidenté, car il suit une crête qui nous conduira à l'Ermitage de la Vierge des Neiges (Ermita Virgen de las Nieves). Nous atteindrons notre point de départ quelques cinq heures plus tard, fatigués (nous sommes toujours en fasting) mais réjouis d'une telle balade.
Total : 9km / 1500m de dénivelé / 3h30 de marche / 5h avec les arrêts. On est contents de notre moyenne de progression sur un terrain si accidenté.

Nous rejoindrons l'arrêt du bus qui doit nous redescendre vers San Sebastian, mais ça ... c'est une autre histoire ...





lundi 9 juillet 2018

Par la Barbe de Jupiter


Cette jolie plante verte avec ses feuilles déployées s'appelle une Joubarbe (Sempervivum Tectorum), également appelée Barbe de Jupiter, est une espèce de plantes succulentes thermophiles à comportement héliophile de la famille des Crassulacées (et chtoc!).


Jadis, et bien plus marrant, cette Barbe de Jupiter, était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche...
Selon une ancienne croyance (cela ne veut pas dire que c'est faux), la Joubarbe des toits dite aussi Barbe de Jupiter, plantée sur les toits et sur le haut des murs des chaumières protégerait celles-ci contre la foudre, cet attribut spécifique au dieu Jupiter.

Elle fait même partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux, sur les toits, par Charlemagne.


Le Sempervivum tectorum était connu dans l'Antiquité gréco-romaine sous de nombreuses appellations différentes, il existe, en effet, un grand nombre de sous-espèces qui sont souvent très difficiles à distinguer. Certaines d'entre elles autrefois reconnues sont tombées aujourd'hui en désuétude faute de critères de différenciation vraiment déterminants.

Sur l'île de la Goméra, elle est très répandue et dès que l'on marche en montagne un peu en altitude on en trouve nichée au creux des rochers ...

dimanche 8 juillet 2018

Train-train à San Sebastian


Exercices physiques du matin, plage de la Cueva

Traversée de la place du centre-ville

Boire un café

Faire ses courses au marché

Manger...

Se promener (remarquez la barrière de nuages sur les crêtes au lointain)


Prendre de l'altitude ...