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Toujours très haut en couleurs ... |
Les travaux se terminent, au moins ceux
nécessaires à notre vie sur place et à notre sortie d'eau prévue
mi-septembre. Les locaux sont charmants et accueillant et sont à un
tel point serviables que s'en est presque génant d'avoir à refuser
les différents produits que le gars part chercher inlassablement
dans le fin fond de son stock rien que pour toi. Cela compense le
manque de choix des matériaux mais globalement entre le matériel
industriel et le petit dépot West Marine d'à coté on s'en sort
très bien.
Parfois la solution consiste simplement
à s'armer de patience et farfouiller dans les nombreuses échoppes
de Frontéras, le manège commence alors: rentrer dans le magasin, en
faire le tour avec un scan de ses propres yeux, ne pas trouver,
demander au vendeur qui nous suit depuis le début en souriant, le
voir réfléchir puis soit décliner soit voir son visage
s'illuminer. Dans ce cas, patienter pendant qu'il monte à l'étage
ou part "quelque-part" derrière pour nous dénicher un
bout de cable, un jeu de cosses, des colliers de serrages (etc) qui
nous satisferont ou pas, puis recommencer avec le magasin d'à
coté, jusqu'à l'autre bout de la ville ...
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Notez à gauche, le comptoir à liquadores... |
Le tout se fait dans une ambiance
détendue malgré les énormes camions qui frôlent les étalages
régulièrement et qui font que l'ensemble des passants tel un ressac
sur une plage rentre et sort des magasins pour éviter les roues de
ces monstres mécaniques. Certains magasins sont rapidement
catalogués par nos yeux en éternelle recherche technique comme
n'étant pas "valables" pour nos travaux, en revanche, ils
restent intéressants pour leur charme et les produits locaux
nécessaires à la vie ici. Selles de cheval, cordes à bétail,
produit vétérinaires, fils barbelés et ree-bar font effectivement
partie de la vie quotidienne des éleveurs, nombreux dans tout le
pays. C'est pour cette raison qu'il n'est pas rare de croiser des
personnages dont les tenues vestimentaires n'ont d'égal que leur
démarche chaloupée, chemise à carreaux, chapeau de cow-boy (enfin
de ranchero), ceinturon et énorme (parfois vraiment énorme) boucle
de ceinturon (brillante si possible) et bottes à extrémités
pointue et talons biseauté.
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Le tuk-tuk, engin improbable mais inévitable aux 4 coins du monde et si pratique ... |
Dans un recoin ou entre un vendeur de
chaussures et un de téléphones il n'est pas rare de dénicher une
cantina ou vous sera servi le plat du jour, souvent du poulet, du
boeuf ou du porc avec des légumes "du jardin", des
tortillas, du riz, des pates ou des pommes de terre, parfois les
4... Servi avec une boisson, on s'en sort pour 1,50 euros à 3 euros.
Ce ne sont pas des restaurants mais des cantinas ou on y mange "comme
à la maison", on est souvent tous à la même table et pas
question de trainer à table sur l'heure de midi car il faut laisser
sa place aux suivants mais c'est pas cher et c'est bon avec de bons
produits. Pour un stop "soif" et/ou petite faim on peut
aussi s'arréter prendre un Liquadores, mon favori c'est une
barquette de fraise, une barquette de glaçons et le tout dans un
blender qui vous sort une boisson "pure fruits" aussi
désaltérante que nourrissante. Cette ville est vraiment sympa et dépaysante de plus carrément non-touristique elle est un reflet
exact du Guatemala et de ses habitants...
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Un cordage ? Oui... quelle couleur ? |
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Enfer mécanique, parfois plusieurs de ces monstres se suivent parfois ils se croisent ... |
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De tout, de tout et encore de tout ... |
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La gare routière nationale... |
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