Depuis bientôt 30 ans, en Martinique, les courses de yoles rondes ont
pris la relève des « courses de canots » du dimanche, autrefois
disputées par les marins-pêcheurs avec leurs yoles de travail. La yole
ronde, est une embarcation en bois, fabriquée en Martinique, dans les
règles de l’art et de la tradition, par des Charpentiers de Marine.
Légère, sans quille, sans lest, sans dérive ni gouvernail, à faible
tirant d’eau, elle peut naviguer sur une ou deux voiles. Ces yoles ne
sont fabriquées nulle part ailleurs qu’en Martinique !
Aujourd'hui, jour de l’Ascension, le Martinique Yole festival nous offre un spectacle coloré et vivant sur notre lieu de mouillage. Intéressons nous un peu à ces étranges embarcations sur-toilées et au maniement simple mais diablement physique...
Les premiers marins pêcheurs de la Martinique se servaient du gommier (embarcation tirée d’un tronc d’arbre du même nom qu’ils creusaient, taillaient, sculptaient. Cet arbre finit par s’épuiser dans les forêts locales en même temps que le nombre de pêcheurs augmentait. Ils se tournèrent alors vers les îles voisines (Sainte Lucie et Dominique) pour s’approvisionner. Mais cette solution ne pouvait durer éternellement. Dans les années 40, un charpentier du François, réussit à concevoir une embarcation s’inspirant à la fois du gommier et de la yole européenne. A partir d’une ossature (étrave, étambot, courbes…). Cette yole s’implanta sur la côte atlantique de Grand Rivière à Sainte Anne.
Comme souvent, les pêcheurs utilisaient principalement la voile pour revenir de leur lieu de travail à cette époque en se lançant des défis : il s’agissait d'arriver les premiers pour vendre le produit de leur pêche.
Plus tard des courses sauvages furent organisées le Dimanche. L’engouement du public fut tel que des courses furent programmées lors des fêtes patronales, principalement dans les communes du François, Robert et Vauclin sous l’impulsion de mécènes, aujourd'hui sponsors.
Les premières Yoles vers 1966 affichaient une longueur variant entre 6,50 m et 7,50 m avec un équipage de 5 à 6 équipiers. Dans les années 80, la longueur atteignit les 9 m, puis vers les années 90, elle approchera les 10m. En 1994, la S.Y.R.M. instance locale définit un début de réglementation et arrête la longueur pour l'homologation de toutes les yoles en compétition, à savoir :10m50 ! L'apparition du Nylon en remplacement du Coton, fait qu'elles peuvent totaliser jusqu'à 100 m2 de surface de voiles et embarquer un nombre d'équipiers variant entre 15 et 18. Le rôle de ces derniers est principalement de contrebalancer les effort des nombreux metres carré de toile en se mettant au rappel en se hissant à l'extrémité de vergues calées dans le fond du bateau...
Nous sommes aux Antilles, et nous ne pouvons pas l'oublier à la sonorité des noms d'embarcation à la fois colorés et emprunt de religion:
Bien-Aimé, L'Avenir à Dieu, L'Oiseau Léger, DFVT (Dieu Fait Voir Tout), L'Ilet la Goutte, Miss Paulette, JMJ (Jésus Marie Joseph), Odyssée, Pwen Plési a, Etoile Filante, Cheval Blanc, Elle et moi, Vini woué sa, Pigeon blanc, Passion des Hommes, Boeing, Frisson, Météor, Alizé, Ki ma fouti é sa ...
L'équipage se compose ainsi généralement, 3 barreurs (pour dire si c'est physique), 2 à la GV, 1 régleur de voile d'avant, et le reste au rappel et au maintien des espars ...
Aujourd'hui, jour de l’Ascension, le Martinique Yole festival nous offre un spectacle coloré et vivant sur notre lieu de mouillage. Intéressons nous un peu à ces étranges embarcations sur-toilées et au maniement simple mais diablement physique...
Les premiers marins pêcheurs de la Martinique se servaient du gommier (embarcation tirée d’un tronc d’arbre du même nom qu’ils creusaient, taillaient, sculptaient. Cet arbre finit par s’épuiser dans les forêts locales en même temps que le nombre de pêcheurs augmentait. Ils se tournèrent alors vers les îles voisines (Sainte Lucie et Dominique) pour s’approvisionner. Mais cette solution ne pouvait durer éternellement. Dans les années 40, un charpentier du François, réussit à concevoir une embarcation s’inspirant à la fois du gommier et de la yole européenne. A partir d’une ossature (étrave, étambot, courbes…). Cette yole s’implanta sur la côte atlantique de Grand Rivière à Sainte Anne.
Comme souvent, les pêcheurs utilisaient principalement la voile pour revenir de leur lieu de travail à cette époque en se lançant des défis : il s’agissait d'arriver les premiers pour vendre le produit de leur pêche.
Plus tard des courses sauvages furent organisées le Dimanche. L’engouement du public fut tel que des courses furent programmées lors des fêtes patronales, principalement dans les communes du François, Robert et Vauclin sous l’impulsion de mécènes, aujourd'hui sponsors.
Les premières Yoles vers 1966 affichaient une longueur variant entre 6,50 m et 7,50 m avec un équipage de 5 à 6 équipiers. Dans les années 80, la longueur atteignit les 9 m, puis vers les années 90, elle approchera les 10m. En 1994, la S.Y.R.M. instance locale définit un début de réglementation et arrête la longueur pour l'homologation de toutes les yoles en compétition, à savoir :10m50 ! L'apparition du Nylon en remplacement du Coton, fait qu'elles peuvent totaliser jusqu'à 100 m2 de surface de voiles et embarquer un nombre d'équipiers variant entre 15 et 18. Le rôle de ces derniers est principalement de contrebalancer les effort des nombreux metres carré de toile en se mettant au rappel en se hissant à l'extrémité de vergues calées dans le fond du bateau...
Nous sommes aux Antilles, et nous ne pouvons pas l'oublier à la sonorité des noms d'embarcation à la fois colorés et emprunt de religion:
Bien-Aimé, L'Avenir à Dieu, L'Oiseau Léger, DFVT (Dieu Fait Voir Tout), L'Ilet la Goutte, Miss Paulette, JMJ (Jésus Marie Joseph), Odyssée, Pwen Plési a, Etoile Filante, Cheval Blanc, Elle et moi, Vini woué sa, Pigeon blanc, Passion des Hommes, Boeing, Frisson, Météor, Alizé, Ki ma fouti é sa ...
L'équipage se compose ainsi généralement, 3 barreurs (pour dire si c'est physique), 2 à la GV, 1 régleur de voile d'avant, et le reste au rappel et au maintien des espars ...
Vous avez du pot. Les barreurs jurent - il en créole ou parfois en breton ?
RépondreSupprimerCa a l'ai en effet très sportif ? Eric a - t -il essayé ?
Que devons nous faire pour nourrir les poissons ?
Bisous à tous Maryvonne & Jean Paul
On ne sait pas en quelle langue, mais c'est bruyant !... Trop bruyant pour un timide Capitaine comme moi... :/
RépondreSupprimerIci, le 22 Mai est un jour férié et donc avec l'Ascension et 2 petits pont cela fait une semaine de vacances. Une semaine de régate autour de nous, régate de Surprise, Grand Surprise, Open 7.50, et autres croiseurs de série type Sun Fast 3200 et protos carbone aux voiles démesurées. Du coup l'endroit est animé dans la journée et parfois un peu tardivement le soir aussi...
Pour nourrir nos petits poissons mignons... Il suffit d'aller présenter sa souris sur un endroit de l'aquarium pour voir les poissons rappliquer dare-dare puis on clique pour distribuer un peu de nourriture...