jeudi 16 août 2012

Travaux, Acte I - Scéne 1 ...

Voici Jingle !
Nous sommes le 16 Aout, le Capitaine prend l'avion direction Le Marin en Martinique pour être présent lors de l'expertise de Jingle. Nous avons mandaté Fred Morel, marin expérimenté (15 ans skipper pro, numéro 1 sur les bateaux de Régis Guillemot) et le plus ancien expert maritime de la région, son nom plane sur les pontons avec le respect que l'on se construit avec de nombreuses années de travail de qualité. Dès la rencontre avec l'homme, j'ai confiance. Nous passerons 2 jours complets à étudier le bateau sous toutes ses coutures, nous partageons le même sens de la mer, c'est hors saison, il va donc prendre son temps. Essais moteurs, essais en mer, visite du gréement, essai de tout tout tout, prise de notes, contrôles, vérifications, analyses des huiles... la totale. En ressort une liste de choses à faire faire ou à faire, maintenant ou plus tard, obligatoirement ou accessoirement. C'est net et clair.
J'ai en plus de tout ceci mes propres travaux à réaliser, aménagement de notre coque propriétaire, réseau 220, électronique à compléter, plan de pont à revoir, etc... mais surtout et avant toutes choses un gros lessivage de l'ensemble. C'est obligatoire pour "bien se sentir chez soi" mais aussi pour que la main passe partout et "touche" (je suis un tactile) toutes les parties du bateau. C'est donc parti pour démontage de tout ce qui tremble, vibre et qui ne tient pas bien an place, puis tout ce qui est rouillé, pas beau, pas indispensable. Puis, perception des gants Mapa, du seau bleu et de Vigor, mon pote propreté pour un décrassage complet!

Les premières images de Jingle - Marina du Marin - Martinique.
Les 2 semaines vont ainsi passer vite, entre boulot sur le bateau qui aura commencé par l'enlèvement de toute l'ancienne déco de coque et passage complet à l'acétone, et recherche de fournisseurs de matériel (menuiserie, plomberie, etc...).

Sellerie, housses et coussins sont démontés, réparés, lessivés        -        Le seau bleu et le "nettoyeur"       -        Livraison du nouveau four









 
     
A mon départ, Jingle sortira de l'eau pour qu'on lui administre son traitement anti-osmose typique des bateaux sortis des ateliers rochellais de ces années-là. Les technicien SAV de chez Fountaine-Pajot vont commencer le rabotage des oeuvres vives, un rabotage profond sur 1cm, puis séchage (2 mois) et stratification époxy (tissus bi-axial) et gel-coat. Nous allons en profiter pour faire refaire tous les impacts et autres fissures, puis tant qu'a faire à sortir l'acide et l'huile de coude, faire un polish complet des coques. Ca ce sera en Novembre car, en attendant, le bateau sèche...

Le Blender aura trouvé sa place     -     Épisode de nettoyage     -     Destructif de la cabine avant Tribord

jeudi 21 juin 2012

Une transatlantique ? Non, une transat tranquille ...

27 jours de mer... 27 jours de traversée océanique ... 27 jours de croisière... 27 jours de plaisir à naviguer paisiblement au rythme des quarts, à étudier la météo, à regarder la mer, à prendre des options de navigation, à regarder la mer encore... 27 jours à lire, à pécher, à confectionner le ti-punch du soir, à préparer à manger, à discuter, à échanger, à rire et à dormir... 27 jours de bonheur ou la vie est facile car celle-ci est ramenée à sa plus simple expression, les interrogations sont concrètes, les solutions sont évidentes, les joies sont simples et les erreurs sont visibles. Quand je vois que certains s'auto-décernent des médailles pour avoir "traversé l'Atlantique" en croisière, c'est que cela leur à été difficile. Nous pas, et on en est heureux, d'un coté on n'a pas de médaille, mais de l'autre on sait qu'on est véritablement fait pour naviguer et vivre sur l'eau longtemps car pour nous la mer n'est pas un défi.

Bon, comment ça s'est passé vous allez me demander ? et bien... Cool... 


 
Plusieurs éléments nouveaux pourtant pour cette navigation, tout d'abord nous naviguions en équipage. En effet, nous avons rencontré Serge (ex-Pilote Air-France) via STW qui cherchait un équipage aguerri pour ramener son bateau en Europe, lui même venait avec Gilles (ex-Champion Europe Enduro), nous avons rencontré ce petit monde à l'aéroport et avons embarqué le soir même et avons partagé les quarts. 2 fois plus de monde, 2 fois plus de temps pour soi, 2 fois plus de sommeil, 2 fois plus cool car 2 fois plus facile et puis c'est aussi 2 fois plus de blague à raconter, 2 fois plus de sujets de discussion, 2 fois plus de monde à surveiller les lignes de pêche, on pourrait aussi dire 2 fois plus sympa car 2 fois plus convivial.
 

Deuxième élément nouveau et de taille, nous naviguions sur catamaran et ça... ça change la vie ! Le but était de valider notre choix, d'une part puis de découvrir la navigation sur ces engins bizarres que sont les multi-coques. Première découverte: on peut être malade sur cata! (par gros temps quand même). Mais cela passe rapidement grâce à l'excellent repos que l'on peut s’octroyer malgré une mer agitée, en effet pas besoin de se caler dans la bannette contre la gîte, on navigue à plat, ou presque... et la magie du cata c'est ça, c'est grand, c'est large et la stabilité de forme (par opposition à stabilité de poids) fait que cela accélère dès la première risée.


Comme on s'en doutait, les premiers temps de la transat sont assez "nord", puis nous allons obliquer vers l'Est, notre destination. Les premiers jours de mise en route s'effectuent tranquillement, les quarts s'installent d'eux-même, nous sommes 4 pour 24h cela fait 6h chacun, 3 heures la nuit, 3 heures le jour. Chacun trouve sa place à bord et exploite ce qu'il sait faire puis le partage des taches communes se fait simplement, de manière évidente comme si cela faisait des mois que nous vivions ensemble.



Fidèle à mon habitude, j'exploite à fond les créneaux "pêche" et "cuisine"... Ce doit être dès le 2ème jour que la ligne tribord nous ramène du poisson, puis cela deviendra un rituel. En effet, nous ramènerons thons, bonites et dorades coryphène à une cadence telle qu'il a fallut relever les lignes à certains moment car nous avions assez à manger, malgré les portions pantagruéliques qui étaient préparées en cuisine 2 fois par jour. Car on a bien mangé, je vous le garantis, du mi-cuit de thon grillé sauce maitre d’hôtel, en passant par les carpaccios, les curry de bonite et autres saté de dorade ou tikka-massala ou tandoori ou tout simplement poisson cru...



Le vent est suffisamment soutenu pour nous faire tenir de bonnes moyennes au début, puis il nous boudera souvent, trop souvent ensuite. Ce sont dans ces moments là qu'il faut savoir apprécier "être" en mer et considérer cela comme une fin en soi car cela peut paraitre long, lent et ennuyeux. Nous ce n'était pas le cas, nous avons dévoré d'excellents polars, refait une visite dans le temps avec San Antonio, traversé l’Allemagne d'entre deux guerres avec Phillip Kerr, et avons gouté au suspens noir de Peter James... La littérature en mer, cela double les plaisirs et quand on a le temps on peut s'attaquer à de réel "pavé" et s'en délecter sans compter.



Notre route passait au beau milieu des Açores, nous le sentions venir depuis plusieurs jour avec la température qui baissait inexorablement. Nous nous sommes donc arrêtés à Horta pour un "touch-and-go" de 24h, faire le plein d'eau, de carburant et de légumes, on y a pris aussi une côte de bœuf pour changer du poisson, on a fait un bizou a nos amies de Saltimbanque, puis à Michel et Virginie sur la route du retour. 



Puis hop! Direction la vieille Europe et le Portugal. Nous embouquons le canal de Faro dans la Ria Formosa pile au lever du jour et c'est un régal de couleur qui nous est offert sur cette partie du Portugal que nous ne connaissions pas.


 
Puis tout s'enchaine assez vite, le bateau est mis au chantier, nous passons 1 journée à découvrir cette petite ville mimi comme tout, une bonne bouffe à terre tous ensemble et zou, nos prenons l'avion pour Paris, puis retour vers nos terres bretonnes... Nous resterons en métropole pour environ 4 mois, sauf moi qui retournera au Marin 15 jours en Aout pour l'expertise de Jingle et les premiers travaux. D'ici là, nous ferons notre maximum pour vous tenir au courant des évolutions ... 

A bientôt !

lundi 18 juin 2012

27 jours plus tard ...

Lundi 18 juin, nous répondons à l'appel de la terre...
5h45 TU nous embouquons le canal de Faro, puis piochons devant la ville de Faro à 6h30 TU...
27 jours pour rallier l'Europe, nous vous en dirons plus dès nous aurons pris conscience que nous avons attéris, en attendant on se cherche un avion pour décoller d'ici...

Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés lors de cette traversée et à bientôt pour un compte rendu, des images, etc...

dimanche 20 mai 2012

Transat 2 - Le retour ...

Comme vous le savez, nous allons traverser l'Atlantique...
Deux transats dans la même année, c'est chose courante par ici car beaucoup de voyageurs se sont donné un an pour un "tour d'Atlantique". Plusieurs de nos amis sont déjà en route, d'autres en préparation, d'autres déjà arrivés aux Açores... 
Ceux qui restent de ce coté-ci vont descendre vers le Vénézuala pour "hiverner" ( l'été, période cyclonique ici), pour d'autres ce sera seulement Grenade ou Trinidad, rares sont ceux qui remontent vers les États-Unis comme nous avions prévu de faire. Devant toute cette agitation nautique, nous ne pouvions nous contenter de prendre "simplement" l'avion comme des terriens, race à laquelle nous, aquatiques, tentons d'échapper... :)

Le trajet - 2 grandes options s'offrent à ceux qui traverse l'Atlantique dans ce sens, la "route Nord" et la "route Sud". Il faut imaginer l'anticyclone des Açores comme un tourbillon d'air qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, celui-ci n'est évidement pas stable, ni en position ni en intensité mais globalement c'est ça. On prend la "route Nord" quand on veut aller vite et avoir du vent portant, on passe donc au Nord de l'anticyclone. On profite aussi de la conjonction des vents avec les dépressions qui régulièrement en cette saison circulent d'Ouest en Est, l'ennui de la proximité des dépressions, ce sont les dépressions elles-même qui peuvent nous offrir des vents importants. La "route Sud", elle, est plus sage. Le but est de jouer avec la position de l'anticyclone donc de naviguer au près dans sa partie basse, puis au risque de tomber dans des zones de vents faibles (centre de l'anticyclone), essayer de gratter la partie Nord pour chopper des vents portants à mi-parcours entre les Antilles et les Açores si possible. La Partie nous séparant du continent se fera sans doute vent de travers si l'anticyclone est en place. 
Vous comprendrez aisément que le choix entre les 2 options est simple, je suis un casse-cou/j'ai un bateau rapide/j'ai un bateau très très solide/je suis en équipage de course/j'ai rien compris/j'en ai marre de la vie/je veux battre un record... On prend la route Nord, mais si on veut arriver cool en jouant finement avec les éléments (si on peut), on prend la route Sud. Ce sera notre cas. [les mamans sont rassurées?].

Météo - Le grand mystère reste celui de la position de l'anticyclone. Celui-ci monte, descend, se dédouble, se fait aplatir par des dépressions, se remet en place, grossit, faiblit, etc... C'est une grosse colonne d'air assez pataude qui à du mal a bouger (et c'est tant mieux) qui stabilise les mouvements d'air dans son entourage mais qui n'arrive pas à résister devant une dorsale puissante, et qui se fait grignoter par les petites dépressions qui perturbent sont indolente présence habituelle à cet endroit.

Nos ingénieurs Météo seront les bienvenus à partir du 24 pour nous informer sur sa position et en retour de la notre (de position) une prévision vent et mer pour 24h (Mimi et Cie: au boulot!) sera la bienvenue. Jacques mettra sans doute notre position à jour (Bouton "Position" en bas à gauche). 

Pour les autres, des nouvelles nous font toujours plaisir... Comment faire ? 
1) Cliquer sur le bouton à gauche "IRIDIUM", cela vous envoie sur une page du site web d'IRIDIUM.
2) Rentrer notre N° de téléphone : 881631646847
3) Ne rien mettre dans l'adresse mail (sauf si vous voulez une réponse) sinon c'est inutile et diminue le nombre de caractères auxquels vous avez droit, 160 au total (vérifiez le compteur).
4) Écrire (n'oubliez pas de signer), puis cliquer sur "send a message". Et hop, c'est parti...

Voilà, nous allons préparer le bateau dès lundi soir, faire les avitaillements, faire connaissance avec les manœuvres, mettre en place les quarts, un petit carénage en apnée à Ste Anne, puis départ. Je vais proposer une option Nord au début, pour débrider l'allure et aller assez vite sans se faire taper, puis incliner progressivement vers l'Est lorsque les vents nous serons favorables...

A bientôt .


jeudi 17 mai 2012

Folles rondes des Yoles rondes

Depuis bientôt 30 ans, en Martinique, les courses de yoles rondes ont pris la relève des « courses de canots » du dimanche, autrefois disputées par les marins-pêcheurs avec leurs yoles de travail. La yole ronde, est une embarcation en bois, fabriquée en Martinique, dans les règles de l’art et de la tradition, par des Charpentiers de Marine. Légère, sans quille, sans lest, sans dérive ni gouvernail, à faible tirant d’eau, elle peut naviguer sur une ou deux voiles. Ces yoles ne sont fabriquées nulle part ailleurs qu’en Martinique !

Aujourd'hui, jour de l’Ascension, le Martinique Yole festival nous offre un spectacle coloré et vivant sur notre lieu de mouillage. Intéressons nous un peu à ces étranges embarcations sur-toilées et au maniement simple mais diablement physique...

Les premiers marins pêcheurs de la Martinique se servaient du gommier (embarcation tirée d’un tronc d’arbre du même nom qu’ils creusaient, taillaient, sculptaient. Cet arbre finit par s’épuiser dans les forêts locales en même temps que le nombre de pêcheurs augmentait. Ils se tournèrent alors vers les îles voisines (Sainte Lucie et Dominique) pour s’approvisionner. Mais cette solution ne pouvait durer éternellement. Dans les années 40, un charpentier du François, réussit à concevoir une embarcation s’inspirant à la fois du gommier et de la yole européenne. A partir d’une ossature (étrave, étambot, courbes…). Cette yole s’implanta sur la côte atlantique de Grand Rivière à Sainte Anne.
Comme souvent, les pêcheurs utilisaient principalement la voile pour revenir de leur lieu de travail à cette époque en se lançant des défis : il s’agissait d'arriver les premiers pour vendre le produit de leur pêche.

Plus tard des courses sauvages furent organisées le Dimanche. L’engouement du public fut tel que des courses furent programmées lors des fêtes patronales, principalement dans les communes du François, Robert et Vauclin sous l’impulsion de mécènes, aujourd'hui sponsors.






Les premières Yoles vers 1966 affichaient une longueur variant entre 6,50 m et 7,50 m avec un équipage de 5 à 6 équipiers. Dans les années 80, la longueur atteignit les 9 m, puis vers les années 90, elle approchera les 10m. En 1994, la S.Y.R.M. instance locale définit un début de réglementation et arrête la longueur pour l'homologation de toutes les yoles en compétition, à savoir :10m50 ! L'apparition du Nylon en remplacement du Coton, fait qu'elles peuvent totaliser jusqu'à 100 m2 de surface de voiles et embarquer un nombre d'équipiers variant entre 15 et 18. Le rôle de ces derniers est principalement de contrebalancer les effort des nombreux metres carré de toile en se mettant au rappel en se hissant à l'extrémité de vergues calées dans le fond du bateau...







Nous sommes aux Antilles, et nous ne pouvons pas l'oublier à la sonorité des noms d'embarcation à la fois colorés et emprunt de religion:
Bien-Aimé, L'Avenir à Dieu, L'Oiseau Léger, DFVT (Dieu Fait Voir Tout), L'Ilet la Goutte, Miss Paulette, JMJ (Jésus Marie Joseph), Odyssée, Pwen Plési a, Etoile Filante, Cheval Blanc, Elle et moi, Vini woué sa, Pigeon blanc, Passion des Hommes, Boeing, Frisson, Météor, Alizé, Ki ma fouti é sa ...


L'équipage se compose ainsi généralement, 3 barreurs (pour dire si c'est physique), 2 à la GV, 1 régleur de voile d'avant, et le reste au rappel et au maintien des espars ...








samedi 12 mai 2012

Lecture après silence radio...

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Nous sommes désolés, de ne pas avoir donné de nos nouvelles depuis un certain temps mais nos occupations récentes nous prenaient beaucoup de temps et de plus les pluies diluviennes de ces dernières semaines (et qui durent encore) ont affaiblit les réseaux électriques locaux et nous n'avions que difficilement de connections internet.
Alors ? Que devenons-nous, on vous doit des nouvelles fraîche:  Notre "ancien " bateau est quasi vendu et le prochain (Jingle) est quasi acheté. "Quasi", car il ne s'agit que de finaliser les documents de vente. Nous sortons parallèlement d'un labyrinthe administratif digne des plus grandes migraines, nous cherchions des informations auprès des instances douanières ... Nous les avons enfin, mais non sans peine ...

Nous sommes donc en plein déménagement et imaginez ce que peut donner un déménagement qui doit se faire avec les étapes suivante: mise en cartons dans le bateau, transfert des cartons dans l'annexe via le cockpit et la jupe, transfert en annexe, manutention des cartons à bout de bras sur le ponton (qui est haut), transport dans la voiture qu'on ne peut pas garer à proximité (on a même eu une course cycliste en ville), la voiture c'est une 107... mignonne comme tout mais pas très logeable, transfert des cartons vers un atelier de stockage provisoire au Marin, mise en camion de l'ensemble, puis stockage définitif dans un endroit abrité et sec et à l'étage... 

Temps maussade et grisâtre à l'abri du taud
Ce fut une quarantaine de cartons (!...) qui furent ainsi transporté avec, évidemment, les pluies intermittentes qui venaient pimenter et augmenter les manutentions. Vous l'aurez compris, cela à duré longtemps... 3 jours ont ainsi été nécessaires pour cette opération qui ne représente au final que 2,5m3 ! Les plaisirs subtils d'habiter sur son bateau...
Nous n'avons conservé à bord et jusqu’à notre départ que 2 assiettes, 2 fourchettes, une casserole, 2 brosses à dent, bref un petit matériel de camping suffisant pour vivre sous le soleil (et la pluie) pendant 10 jours. Pourquoi 10 jours ? Mais parce-que Jingle ne sera pas prêt de suite, en effet le bateau va sortir de défiscalisation mais est encore en exploitation jusqu'en Aout date laquelle il sortira de l'eau (sous l’œil attentif de son futur Capitaine) pour entrer en chantier SAV-usine pendant 3 mois, puis nous profiterons du dernier mois de chantier pour y travailler nous aussi afin de le personnaliser et l'adapter à notre programme voyage et en faire une version "propriétaire".


Léopard 40
Mais que vont-ils faire entre juin et novembre ? C'est simple, nous venons en métropole passer les beaux jours et partager quelques apéros, quelques soirées, quelques barbecues, etc... avec ceux et celles qui voudrons bien nous recevoir... ;)
Et vu que l'avion c'est bien, mais le bateau c'est mieux nous avons décidé de rentrer... en bateau... En effet, nous nous offrons une Transat "retour" via les Açores. Tant qu'a faire autant joindre l'utile à l'agréable c'est donc sur un catamaran (un Léopard 40) que nous allons rentrer. Apparemment, un couple comme nous intéresse les skippers en mal d'équipiers confirmés, nous avons donc eu le choix. Vie facile: 4 personnes à bord (nous inclus) donc des quarts moins longs mais une route un peu plus longue environ 3400 milles à parcourir jusqu'au sud Portugal, notre atterrage. Nous rallierons Paris en avion ensuite aux alentours de fin juin... 
Nous prenons donc la mer dans 10 jours...