vendredi 28 juin 2013

Des voisins charmants...


Un requin-nourrice ou Ginglymostomatidé ou encore requin-dormeur peut mesurer jusqu’à 4 mètres de long. Il est de couleur grise pouvant aller jusqu'au brun. Inactif le jour, le requin nourrice est un chasseur (en principe) nocturne. Il possède un odorat très développé et peut devenir agressif s'il sent menacé. Sinon, c'est un voisin charmant ... un tantinet gênant quand on veut aller se baigner en toute insouciance ...

Un catamaran, ça surfe énormément...


Les Bahamas, c'est difficile ... d'en partir ...


Pour être franc, on a du mal à quitter les Bahamas...
On va le faire, car la saison nous y pousse mais il est vrai qu'avoir les Bahamas pour soi tout seul c'est sympa. Et puis on rencontre plein de gens sympas, des américains principalement, mais aussi des canadiens plus rares et encore plus rares des anglais... sinon, autant nous étions "les bretons" quand nous étions en Normandie, ici nous sommes "les français" car nous sommes seuls défenseurs de notre culture. Bon, je vais vous le dire tout net, j'ai commencé par amener mon rhum de Martinique à 55° et mettre une cuite à tout ce petit monde lors de la première "beach party", histoire de mettre tout le monde d'accord et ensuite nous avons pu commencer les pourparlers de paix dans le monde. Cela s'est fini très tardivement mais nous nous sommes quittés sur de bonnes bases de négociation... Nous multiplions désormais les réunions de travail sur la plage ou chacun amène ses morceaux de poulets a griller, ses saucisses, son vin, son rhum, sa musique et sa bonne humeur...
Nous pensions trouver ces ambiances bon enfant ou tout se fait de manière spontanée aux Antilles mais il aura fallu venir jusqu'ici, aux Bahamas, pour trouver cela, c'est bien... mais du coup, c'est difficile de partir d'ici ...


jeudi 27 juin 2013

Jingle vu de l'eau(tre coté) ...

Nous remercions Jim et Lorie pour ces clichés. Rassurez vous nous avons fait la même chose avec leur bateau quand nous nous sommes croisés au large ...





mercredi 26 juin 2013

Stocking Island... Beach contest...

Stocking Island, c'est là où nous sommes "stockés" pour le moment et difficile d'en décoller... peu de monde (nous sommes hors saison), les plages se succèdent et rivalisent d'attrait, l'eau est toujours aussi belle.
Même naviguer en bateau est surprenant car contrairement aux Antilles, sous le vent des îles il y a toujours du vent mais pas de mer et peu de fond, il faut avoir les nerfs solides de voir le speedo grimper facilement avec les accélérations du catamaran quand le sondeur annonce 1m40...

Pour les plages, choisissez la votre... Nous, ce soir, c'est bonefire party (feu de camp) sur Hamburger Beach un peu plus au nord, pour un rdv impromptu et organisé via la VHF entre voyageurs présents en ce moment pour échanger saucisses, bières et tuyaux de navigation...


Un petit hotel dissimule habilement ses bungalows dans la végétation qui font face à la plage...

Sand Dollars Beach, c'est aussi un bon mouillage par faible fond de bonne tenue...

Celle-ci c'est celle que l'on a choisie pour la baignade, l'eau est à 30° ...

lundi 24 juin 2013

Bahamas, relax et paisible...

Nous quitterons Crooked Island en nous posant gentiment sur un banc de sable à la sortie du lagon, et oui, par ici commencent à se faire sentir les marées et les courants que nous avions un peu oubliés dans les Caraïbes. Les bancs de sables peuvent bouger à la vitesse de 2 marées, aussi, un passage valide pour rentrer ne l'est pas forcément à la sortie, nous apprenons à naviguer dans les Bahamas... Nous avons caréné (tant qu'a faire) puis à mi-marée nous avons pu nous désensabler. Direction Rum Cay, cette petite île est (encore) très mal pavée pour son approche, Sandrine est donc juchée sur le roof et tente de détecter les dangers à la mode locale, soit à la couleur de l'eau. C'est notre 5ème mouillage et (enfin!) nous rencontrons du monde, nous commencions à croire que tout ce paradis était pour nous seuls. Nous arriverons en même temps que Jim & Lorie, un couple américain et peu de temps après arrive Farro, professeur d'université du Colorado en retraite. L'île est un peu plus habitée, il y a même une marina à l'approche tellement difficile qu'elle est gratuite, c'est incroyable mais nous en avons eu la confirmation par Bobby son propriétaire et Gro sa charmante compagne norvégienne rencontrés au Kaye's bar, le bistrot du coin ou tout se passe.

Le mouillage surpeuplé de Rum Cay... 5 bateaux ...


C'est là, autour du billard, de quelques bieres, puis de quelques rhums que nous ferons connaissance avec tout le monde. Dans la journée, nous avons reussi à sortir sans doute notre plus grosse prise de Dorade (Mahi mahi), plus d'une demi-heure aura été nécessaire pour la ramener à bord tant elle était de belle taille. Nous avons donc pu inviter tout le monde, le soir même, à bord de Jingle pour la déguster. Nous naviguons depuis avec Jim&Lorie avec lesquels nous avons sympatisé.
Après une pause à Calabash Bay dans le nord de Long Island ou on peut y manger du mérou grillé, nous sommes aujourd'hui à Georges Town, Great Exuma Island. Mouillés par 1,50m de fond. Cette zone est un archipel à elle toute seule tant les îles, îlots, récifs et autres forment un paysage inextricable de couleurs blanches, bleu-vert et turquoise bien entendu. Les endroits s'appellent Hamburger beach, Volleyball Beach, Rat Cay, Honeymoon beach, Poor Betty Cay... Il commence à y avoir quelques magasins (5 en tout), on peut y laver du linge, se désaltérer et manger un morceau. 

La bière ici c'est de la Sands... (Sables)
Fidèles à leur gentillesse, les bahaméens sont chaleureux, hospitaliers et serviables – rien à voir avec les Antilles – ils n'ont pas grand-chose mais donnent facilement, peuvent être occupés mais se déplacent pour aider et sont souriants et relax, mais alors le mot prend tout son sens dans des endroits pareils: re-lax. On peut être sérieux, car ce sont de bons marins et des pêcheurs doués, mais inutile de se prendre la tête. Si quelque-chose t'ennuie, tu t'arrêtes, tu lèves la tête et tu regardes ou tu te trouves: tu es aux Bahamas, il y a du soleil et la plage déserte t'ouvre les bras. Désertes les plages ? Et bien oui, nous sommes censés être dans un endroit les plus fréquentés et nous sommes 7 à notre mouillage, les plages sont donc désertes, il suffit de prendre son dinghy et de choisir.

Calabash Bay et son hotel de plage, ses mérous grillés ...





Nous sommes à la limite de la partie sud de l'archipel et allons remonter la partie centrale, les Exuma Keys,
ce chapelet d'îles microscopiques qui séparent Great Exuma de Eleuthera. Puis ce sera Nassau, et son éxubérance, ses hotels, son béton, son plexiglass et ses dollars, nous savons que nous n'allons pas forcément aimer mais passer à coté serait trop bête... En attendant nous sirotons notre vie turquoise dans des endroits à faible démographie...


Sandrine au poste de surveillance...

Une rare bouée de balisage ...

Que dire d'autre des Bahamas ???

Capitaine à la manoeuvre ...

Carénage à flot - French Wells


vendredi 14 juin 2013

Un Paradis qui se mérite

Nous arriverons à Great Inagua vers 4h00 du matin, le phare de Mathew Town nous ayant guidé jusqu’à lui les derniers 15 milles. Les feux par ici sont rares pour ne pas dire inexistant. Il n'existe en fait que 3 phares sur les 500 milles d'archipel des Bahamas et sans doute autant de marques, sinon aucun balisage n'existe ni ne résiste ni à la météo ni aux glissement de sol sous-marins.
Au petit jour, nous débarquerons faire nos formalités d'entrée sur cette île tranquille ou ne vit que très peu de monde malgré son assez grande taille. A peine avons nous commencer à marcher le long de la route qui mène au bâtiment des Douanes et Immigration qu'une voiture s’arrête pour nous y emmener, les voyageurs sont rares par ici, c'est donc une conversation animée que nous devrons interrompre une fois arrivés.

Rarissime encore, l'officier des Douanes qui, tout en sourire, se comporte plus en hotesse d'accueil touristique qu'en douanier en nous souhaitant la bienvenue aux Bahamas et discutant avec nous comme le ferais un tenancier de Pub en nous vantant la beauté de son île dont les 3/4 sont une réserve naturelle. Cela ne lui à pas empêché de se rappeler que les taxes sont de 300 $ (cruising permit inclus) mais nous avons eu tous les tuyaux administratifs pour ne plus être embêtés nulle part ailleurs dans l’archipel. 


Seuls au monde ...
Puis ce sera le tour de l'officier d'Immigration de nous souhaiter la bienvenue et de nous donner les bonnes
adresses pour boire un coup et manger tout en tamponnant nos passeports. Il se proposera même spontanément de nous reconduire en ville avec son véhicule de service en nous précisant sur le chemin ou était la poste, le "general store", l'hopital, etc... Ca, c'est de l'accueil chaleureux.
Nous sommes seuls au mouillage et il en sera ainsi pendant un bon bout de temps...

Nous aurons 100 milles à faire pour quitter cette île aux saveurs de bout du monde et aller nous perdre dans les méandres turquoises du système composé de Crooked Island, Acklins Island et Castle Island. Ici, personne... pas un chat. Nous nous imaginions les Bahamas avec peu de monde mais pas à un tel paradis, nous sommes le seul bateau et nous n'apercevrons pas âme qui vive. Pas d'humain en tous cas car d'énormes raies glissent lentement sous le bateau ainsi que de nombreuses tortues. Nous sommes mouillés par 3m sur fond de sable dans la partie la plus profonde du lagon, nous irons explorer les nombreux canaux sillonnant la mangove en dinghy, c'est la vie sauvage, il n'y a personne, toute cette verdure, tout ce turquoise, pour nous seuls. On vit nus sur le bateau, l'eau est à 28°, un petit morceau de paradis.

Beau le jour, mais beau le soir aussi ...
Un paradis proche de l'enfer si on s'en réfère aux statistiques d'accident, en effet, l'archipel des Bahamas est
le plus grand cimeterre de bateau recensé. On pourrait croire qu'il y est facile de naviguer mais les plages blanches et les eaux attirantes sont trompeuses. Il n'existe aucun balisage, les dangers sont nombreux et multiples, tête de roches, hauts fonds, bancs de sables mouvant et nous sommes obligés d'y passer pour approcher ces îles paradisiaques par ailleurs. Ici, les locaux utilisent la "Eyeball navigation" (navigation yeux grand-ouverts) et naviguent à la couleur de l'eau. Hors de question de partir d'un endroit ou d'y arriver sans avoir très précisément préparé sa nav, avec moults waypoints au poste de barre car inutile de songer descendre à la table à carte pendant les slaloms nécessaires aux approches car ceux-ci se font de visu. Adieux les tirants d'eau de plus d'1m80, de longues navigations parfois avec 70cm d'eau sous la quille sont à envisager mais c'est la recette pour faire de la voile dans une piscine turquoise! Les Bahamas, c'est cool, c'est beau et tranquille mais les navigations c'est du sérieux si on veut en profiter pleinement.





lundi 10 juin 2013

Vents d'Est ...


Les levers de soleil, on ne s'en lasse pas !
C'est après un bon petit déj copieux que nous prenons la route, pétole molle, GV haute et bordée dans l'axe. Arrivée à la pointe de Porto Rico, le vent se lève, il nous faudra même prendre un ris, la mer se lève aussi, décidément tardifs ces hispaniques mais une fois réveillés, ça envoie !

Nous nous extirpons du Mona Passage à plus de 7 noeuds, personne à l'horizon sauf quelques cargos qui continuerons à ponctuer notre voyage. Nous inclinons vers l'Ouest et aurons un vent nous permettant un grand largue, la cadence sera élevée puis se calmera, se calmera et se calmera encore à tel point que les moteurs seront mis a contribution en milieu de nuit. Ce sera le schéma général, vent fort se levant le matin, puis forcissant progressivement jusqu'au soir, puis et se calmant la nuit... Pendant 3 jours, pas le temps de s'ennuyer à la manoeuvre, de plus de nombreux grains sont venus se joindre à la fête.

Grain en approche !
Dès le 2ème jour, le vent tournera encore, nous devrons envoyer les voiles en ciseau, système que nous avons déjà exploité mais nous allons encore l'améliorer en nous servant de la contre-écoute comme "hale-bas" du point d'écoute. En clair, on à quasi tangonné le génois... sans tangon mais en nous servant de la largeur du bateau comme écarteur. Les 14 noeuds au speedo lors d'un surf nous confirmera que l'option est valide.


Peu de succès avec la pêche même si nous avons eu un déclenchement sec et court sur un moulinet et n'avons remonté qu'un bas de ligne, pourtant en cable inox, coupé net. Il y a donc peu de chose mais c'est gros et ça à de grandes dents...



Coucher de soleil ...
Les heures, les jours, les nuits, les prises de ris et les tours de génois se sont enchainés ainsi tranquillement
avec une saveur de transat. En effet, la mer est grosse, les grains sont nombreux et violents et nous ne croiserons que quelques cargos et un seul voilier, un américain avec lequel nous discuterons un moment à la VHF, attitude que nous n'avions pas eu depuis notre Bretagne à l'époque ou on se souciait encore du voilier que l'on croisait...



Il nous aura fallu 3 jours et presque 3 nuit de navigation pour rallier l'extrême sud des Bahamas en partant de Porto-Rico.



jeudi 6 juin 2013

Plaisir de naviguer



Parce-que le voyage c'est avant tout le plaisir de voyager, mais en bateau c'est aussi le plaisir d’être en mer, tout simplement...

Baston à Cabo Rojo ...

Comment ça, on est pas aux US ?
Nous partîmes par pétole de la baie de Ponce protégée par ses récifs affleurant. Nous devons déborder l'Isla de Ratones aux alentours piégeux, puis traverser la Baie de Guayanilla, longer la Baie de Guanica, puis se méfier dans le passage de Margarita et ses terribles récifs dont il vaut mieux rester à l'écart, puis passer le Cabo Rojo (le Cap Rouge) et remonter la côte sous le vent jusqu'à la Baie de Boqueron.
Voiles hautes en attendant les thermiques, ce ne sera que vers 9h que les vents daigneront se lever, en revanche, s'appercevant qu'ils étaient en retard ils ont voulu rattrapper le coup car ce sera 1 puis 2 ris qu'il faudra prendre rapidement. 20 à 25 noeuds de vent apparent sous demi foc, nous multiplions les surfs à 10/11 noeuds sur le dos d'une mer qui s'est rudement formée quand une série de grains s'annonce...
    • Ils avaint prévus ça à la météo ?
    • Ben... non ...
Zou, le 3ème ris est pris, un peu laborieusement car le pilote (un Raymarine d'origine Fountaine Pajot) nous
déclare que c'est trop difficile pour lui. Ce sera donc sous un vent de 35 noeuds régulier que nous surferons les déferlantes qui se forment. Le capitaine, votre serviteur qui ne barre que rarement, se voit attribué le rôle de timonier et conservera donc la barre. De plus il est interessant et sérieusement amusant de barrer le bateau dans ces conditions, on enregistrera un surf à plus de 16 noeuds sous 3 ris et 1/4 de foc.
Tout va très bien jusqu'au moment ou arrive le moment d'empanner pour éviter les recifs de Margarita, le ciel pourtant déchaîné, nous fera un clin d'oeil et nous offrira une "molle" à 25 noeuds le temps d'effectuer la manoeuvre sans dégat. Sur l'autre bord, les départs au surf sont impressionnant car la mer est assez grosse et les étraves plongent dans l'eau à la limite de l'enfournement avant que les 10 tonnes de Jingle ne dévalent les pentes d'écumes en grondant et affolant le speedo. Ces heures sont réjouissantes certes mais éprouvantes, le vent se calmera à 25 puis 20 noeuds à l'approche du Cabo Rojo, heureusement car nous devrons lofer pour remonter la côte, nous conserverons nos 3 ris pris craignant les rafales catabatiques sous le vent de la pointe.

Jingle recommence à être le plus grand bateau...
Nous finirons par atterir dans la charmante Baie de Boqueron, quelques bateaux locaux, mais sinon ce sera comme depuis le début de notre balade sur Puerto Rico, les mouillages sont déserts, nous sommes seuls et tranquilles. Les pêcheurs souriants nous font de grands gestes de salutations et tout le monde s'empresse de nous rendre service, cela fait plaisir de quitter les petites Antilles et d'arréter d'être pris pour de richissimes "Yachties". Ici, les gens sont aimables et serviables et ne se préoccupent pas de notre porte-monnaie avant d'entamer la discussion ou nous aider.

Cette baie comme celle de Patillas ou Ponce ou nous avons mouillé auparavant, est un refuge de Manatee. Késako que cette bebette là ??? Personne ne peut dire être venu à Puerto Rico sans avoir croisé de Manatee, ce mammifère à mi chemin entre l'hippopotame et la baleine, ça marche autant que ça nage et plonge devant les étraves avec de grands splash fait sa queue de ... poisson, vous l'avez compris il s'agit du Lamantin . Espèce protégée, on peut tout de même en voir un peu partout.



Nous reprendrons la mer en direction de Mayaguez, mer lisse, 8 à 15 noeuds de travers, les navigations se suivent sans se ressembler... et heureusement! Nous mettrons les lignes à l'eau mais depuis notre énorme Thazard qui s'est échappé de notre épuisette en arrivant à Ponce nous ne sommes pas chanceux.

Medalla, la bière portoricaine et DonQ le rhum local

Mayaguez est une escale utile mais pas un bon mouillage, la baie est ouverte et peu d'accès pour les dinghies. La ville est grande, trop grande et trop industrielle pour que cela présente un joli panorama vu de la mer. Mais c'est d'ici que nous allons partir pour notre nouvelle destination: les Bahamas. La météo est ses caprices nous fera choisir notre cap une fois passé le "Mona Passage", soit directement vers le sud de Great Inagua pour y faire notre entrée, soit Providence Island à Turks and Caicos. Mais ça... Vous ne le saurez que quand on y sera ... 

35 minutes pour télécharger la mise à jour du logiciel Garmin pour pouvoir lire la cartographie des Bahamas ...

La bonne boubouille du lamantin des Caraïbes, espèce en voie de disparition.

Ponce, la cité des Lions ...

Voiles en ciseau, possible sur cata !
Puerto Rico est un État libre associé aux États-Unis avec un statut de commonwealth et constitué de l'île ainsi que de plusieurs îles plus petites, dont Vieques, Culebra et Isla Mona.
principale
Puerto Rico est le nom en langue espagnole mais également en anglais américain. Dans les années 2000, le nom espagnol Puerto Rico est devenu le seul nom officiel en usage sur l'île. Le nom anglais de Porto Rico est maintenant désuet aux États-Unis. En revanche, il reste la dénomination officielle par l’État Français (...)
Porto Rico fut découverte en 1493 par Christophe Colomb, lors de son second voyage, qui la baptisa « San Juan Bautista », en l'honneur de Jean, Prince des Asturies.
Après la rapide indépendance des États d'Amérique du Sud et centrale au 19ème siècle, Porto Rico et Cuba devinrent les seuls restes du grand empire espagnol d'Amérique.

 

Territoire des États-Unis ?

Yacht Club de Ponce
En 1898, pendant la guerre hispano-américaine, Porto Rico fut envahie par les États-Unis. La même année le traité de Paris est signé entre les USA et l'Espagne. En échange de 20 millions de dollars, l'Espagne cède ses dernières possessions d'Amérique latine, Cuba et Porto Rico.
En 1952, Porto Rico obtient une autonomie partielle vis-à-vis des États-Unis grace a son gouverneur.
En 2000 et 2007, le Comité Spécial de la Décolonisation de l'ONU demande aux États-Unis de permettre « d’engager un processus permettant au peuple portoricain d’exercer pleinement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ».
En 2010, la Chambre des représentants des États-Unis permet ce processus.
Mais en 2012, c'est la surprise, le gouverneur de Porto Rico organise un référendum demandant aux Porto Ricains de se prononcer sur le statut actuel d' « État libre associé » . Le résultat est de 65 pour cent en faveur du changement de statut pour devenir un État des États-Unis !
De puis plus d'un siècle, Porto Rico est, et va donc, rester le 51éme Etat américain. Il ne faut donc pas s'étonner que les voitures, ici, sont des Cadillac, des Chevrolet ou des Dodge...


L'île de Porto-Rico est une importante destination touristique des Caraïbes, entre autres du fait de son
rattachement administratif aux USA, les formalités d'accès sont les mêmes que pour ceux-ci. De plus, le climat est constant toute l'année avec des températures de l'ordre de 15 à 35 °C.
La capitale San Juan possède une riche histoire. Elle est le lieu d'attraction principal de l'île, notamment la vieille ville construite par les Espagnols, ce sera l'objet de notre prochaine visite. L'autre grande ville de l'île, Ponce, possède une atmosphère totalement différente, beaucoup moins touristique, mais plus coloniale et plus bourgeoise, industrieuse, notamment en raison de la production historique de canne à sucre dans la région pour la fabrication de rhum.


Le hameau fut fondé en 1692 par Juan Ponce de León y Loayza, le petit-fils du conquistador espagnol Juan Ponce de León. De là provient son surnom, La Cité des lions. Le hameau devient village en 1848 et ville à part entière en 1877. Cette croissance est essentiellement due aux productions agricoles variées (canne, maïs, café) et au commerce du rhum , le fameux DonQ...
Il est aujourd'hui agréable de se promener dans ses rues et ruelles chargées d'histoire et d'architecture hispanique au charme désuet et tranquille.







Ce fut une navigation agréable malgré les 25 nœuds de vent qui montaient une mer croisée, mais 2 longs
bords de grand-largue suffirent à nous amener dans la baie au sud de Ponce. Nous mouillerons dans le port assez large pour éviter. Nous passerons par la Capitainerie qui nous proposera de payer 10$ par personne et par jour pour bénéficier de leurs douches et de leur cafétéria... non merci, pas à ce prix là ! De plus un ponton pour annexe est nouvellement construit du coté « public » et nous servira à rejoindre la ville.


Ne pas louper le musée des Pompiers!
Nous avons une carte touristique pour rejoindre le centre mais de celle qui sont déssinées par un graphiste et non par un cartographe... nous partirons donc la fleur au fusil et en sandales pour les 5 km qui sont censés nous séparer du centre ville... Il nous faudra en réalité une heure et demi sous le soleil a longer une autoroute sans ombre et uniquement rafraichis par les appels d'airs répétés des énormes camions nous croisant. Nous apprécierons de payer 10$ de taxi pour le retour.

La Banca Nationale et la Santander ...






Le lendemain, nous allons nous la jouer plus finement (…), nous longerons la plage et gagnerons le Hilton
dont nous squatterons le lobby pour nos connections internet, puis nous irons à la reception demander un taxi pour nous conduire à l'aéroport, nous avons notre carte Iridium à (enfin) récupérer. Puis visite plus approfondie de la ville que la veille et retour par un joli chemin aménagé le long du cours d'eau qui se déverse près de la plage... nettement plus agréable que le bord de l'autoroute...

Le Musée d'histoire, bâtiment de 1911

Une maison du centre ville


Le Lycée

L'école de théatre

Notre Dame de Guadalupe et un lion de la cité...

La Mairie sur la place centrale


Ici, les formalités se font par téléphone et c'est gratuit ...

lundi 3 juin 2013

La Belle et la Bête ...

Une petite photo rapide et un grand merci à Carine pour cette photo de nous deux...

Nous sommes actuellement à Ponce PR, une assez jolie ville que vous découvrirez ici bientôt. Pour le moment, nous venons de recevoir la nouvelle carte SIM de notre téléphone Satellite et finalisons quelques soucis techniques, rien de grave, juste une surdité de la part de Garmin France à un problème de lecture de carte sur notre GPS de poste de barre. Cela nous embête un peu pour aller slalomer entre les récifs des Bahamas mais nous mettons un peu la pression chez Garmin et tout devrait rentrer dans l'ordre...

En attendant, ici, c'est Salsa ... Autant nous avons été déçus par le Cap Vert et sa soi-disant musique traditionnelle partout alors que cela n'a été que techno et rap africain sur des sonos trop fortes et de mauvaise qualité, autant Porto Rico nous offre sa Salsa locale partout, dans les bus, dans les taxis, dans les bars, dans la rue et à la radio du matin au soir ... et quand ce n'est pas Salsa... c'est Mambo ...