jeudi 17 septembre 2015

Retour à l'eau !

Trois petits tours en Europe et puis s'en vont ...

Comme la chanson le dit, nous avons fait un bref passage en France et Suisse cette année. Le mariage de Morgane et Tim était la raison principale de ce voyage, puis nous en avons profité pour régler quelques soucis de mises à jour bancaires, médicale et technique.

Une fois choses faites, nous reprenons l'avion pour un retour au Guatemala.

Une nuit à notre hotel de prédilection, puis taxi vers la gare routière et hop nos désormais habituelles 6 heures de bus pour quasi-traverser le pays de la Capitale vers le Rio Dulce et retrouver notre bateau que nous avons lachement abandonné pendant 1mois...

C'est en pleine forme que nous retrouverons Jingle, en effet celui-ci etait entre les mains expertes d'un stratifieur pour lui refaire une beauté complète des coques et autres éclats de gelcoat tout autour du pont. Le travail est remarquable, on ne discerne aucun défaut de colori de gelcoat (le plus difficile à réaliser) et le tout à été fondu par un polish complet qui rend son éclat au bateau de manière impresionnante. Nous sommes ravi du travail effectué et nous ne regrettons pas les 2200 USD que cela nous a couté, il nous aurait fallut compter au moins 3 fois ce montant aux Antilles et plus encore en métropole - pour info ils ont passé entre autres 3 litres de résine et 6 litres de gelcoat. C'est donc à cette même équipe que nous allons confier la peinture anti-fouling après ponçage complet des oeuvres vives (soit encore un billet de 1800 USD dont  90% en peinture).

Même notre Baobab africain, enfermé dans la salle de bain avec un petit hublot pour seul soleil et personne pour l'arroser à une forme olympique...

8 jours nous seront nécessaires pour préparer le bateau à son retour à l'eau. Nous irons dans une autre marina cette fois, en effet Nanajuana avec sa nouvelle équipe de management s'est emmelé les pinceaux et n'a pas de place pour nous ... Pas grave, cette année encore tous les copains sont "de l'autre coté du Rio" et nous irons donc les rejoindre dans la zone plus active et plus conviviale.

Le tracteur et sa remorque arrivent donc un matin et commence le calage minutieux afin de ne pas saboter le travail réalisé. Deux heures après, nous sommes dans la darse, ça flotte et tout démarre. Larguez les amarres et zou ! On traverse le fleuve. Puis une marche arrière entre les poteaux sera nécessaire et on lance les amarres à Jean-Claude et Joël pour se loger à notre nouvel endroit. C'est sympa, il y a une belle piscine, on peut aller en ville à pied, une belle palapa avec ses hamacs confortable est prète à nous accueillir. On va être bien ...


Le tracteur et sa remorque qui va se caler sous le bateau ...
On approche de la darse ...


Voici notre nouvel endroit pour les mois à venir ...

On y est tellement bien, que même certains mammifères indésirables se disent que finalement eux aussi vont avoir droit à une petite place à bord ... Que nenni ! Depuis un épisode similaire à Cuba, nous nous sommes équipés en piège et le séjour aura été de courte durée pour le passager clandestin...

Bon, on a repris le rythme imposé par la chaleur et le décalage horaire, donc commencent les travaux de réparations. Le groupe électrogène à été noyé dans un coffre qui ne s'est pas vidé et à accumulé les pluies diluviennes qui s'abattent parfois par ici. Démontage complet, assèchement et traitement de la partie électronique, puis coups de lanceur et vroum ça part et ça charge... Il était tout neuf, ça nous aurait fait mal.

Notre guindeau est actuellement en cure de rajeunissement aussi, son moteur souffre de corrosion suite à une étanchéïté défaillante, l'eau rentre et ne sort pas ... La liste des travaux est longue et auto-régénérante donc c'est notre quotidien. Le tout est de s'organiser pour éviter la saturation, faire que ça avance quand même et pouvoir jouer de la guitare avec les copains et aller voir le rugby au bar d'à coté ...

Nous allons rester ici encore un peu, d'une part nous attendons nos voiles sur lesquelle il y a un peu de boulot et puis nous sommes encore en période cyclonique de toutes façons. Ensuite ? Départ pour la métropole via les Antilles. En effet, nous allons amener Jingle près de Nantes pour une remotorisation complète. Donc départ dès qu'il fait beau, plusieurs mois pour faire 2000 milles contre les vents en zigzagant entre les iles et les coups de vents pour arriver aux Antilles, puis plusieurs semaines seulement pour les 4000 milles de transat avec une pause aux Açores. Arrivée prévue printemps/été suivant conditions météo ...