dimanche 26 juillet 2015

A contre-courant comme d'habitude ...

Départ de Isla Mujéres
Départ au lever du soleil, nous levons l'ancre, passons la rouge près de la plage, on longe un peu le récif puis on fait route sur la pointe de Cancun que l'on doit contourner.

On à déja 1 noeuds de courant contre nous et nous sommes au près sérré, heureusement peu de mer car nous sommes à l'abri. Lentement les formes des infrastructures du bord de mer de Cancun se dessinent au fur et à mesure de notre approche. Les Ferries ralliant l'ile au continent croisent déja dans la Baie Mujeres.
Une vedette aux logos officiels de l'authorité portuaire se dirige directement sur nous à vive allure... Aïe ! Il est vrai que pour nous simplifier la vie nous avons "oublié" de nous déclarer lors de notre passage sur l'ile. C'est pas bien, mais nous avons préféré mettre notre argent dans un bon massage sur la plage qu'à payer des gens qui remplissent des papiers. Heureusement, il ne s'agira que d'un simple "contrôle visuel" qu'un grand sourire et un grand signe amical de la main désamorceront.

Nous passons la Punta Cancun, il fait déja chaud, et nous pouvons abattre un peu et avec un près bon-plein plus puissant et plus rapide nous attaquons la descente vers le sud. Hélas, le courant s'est lui aussi, intensifié et c'est maintenant 2 noeuds, parfois 3, que nous avons contre nous. Il va falloir être patient car ce courant doit, en théorie, nous accompagner pour toute la descente le long du Belize. Un petit Nespresso et on apprécie cette gentille brise et le ciel bleu en regardant défiler l'architecture éclectique de Cancun.

Cancun plage - 23 Km se succèdent ainsi après la pointe ...


Nous arrivons, péniblement et lentement, en approche de l'île de Cozumel. L'idée et de longer le plus possible le récif près de la côte pour éviter au maximum le courant qui doit être plus important encore au milieu du chenal entre l'île et la terre. Le courant s'intensifie, encore et encore, nous sommes quasiment à la limite de la manœuvrabilité quand nous arrivons à l'entrée du passage. Chenal à cargo d'un coté, récif de l'autre (avec une cartographie approximative quant à son emplacement)... c'est ce moment qu'a choisit le vent pour faiblir et nous faire perdre tellement de vitesse que le courant nous fait plus dériver que nous n'avançons. Démarrage du moteur, qui rattrape un peu cette perte de vitesse. Nous nous interrogeons car la nuit tombe et nous devons longer le récif dans ces conditions de nuit et ce jusqu'au petit matin... Le plan B est choisi, nous dégageons de la zone et nous allons faire le tour de l'île de Cozumel, les conditions seront les même mais au moins nous serons au large sans dangers "sous-marins". La nuit à été, de fait, plus sereine. Nous aurons tout de même 3 à 4 nœuds de courant dans le nez, nous obligeant à forcer le moteur. Celui-ci nous a déjà donné une alerte de surchauffe, nous vérifions donc son liquide de refroidissement toutes les 2 heures.



Au matin, le vent revient, le Volvo s'éteint. On fête cela avec œufs et bacon au petit déj. L'île est dépassée, l'état de la mer se détériore un peu, la journée de pêche sera improductive mais le ciel bleu et la guitare feront passer la journée à se battre contre le courant plus agréablement.

On voit soudainement sur notre AIS qu'un batiment de la Marine mexicaine fait route directe sur nous à 25 noeuds. Heu ... c'est vrai qu'on ne s'est pas déclarés m'enfin de là à nous envoyer un vaisseau de guerre ... Il nous rattrape au vent et stabilise sa vitesse sur la nôtre, puis passe sous le vent pour nous dépasser lentement. Technique identique, grands sourires et gestes amicaux de la main. Nous sommes à quelques milles de la frontière, ce doit être une simple patrouille. Il réaliseront un grand cercle devant nous puis reprendrons leur route retour. On prendra cela pour un au-revoir en grandes pompes de la part du Mexique. On apprécie .



Le vent se lèvera au coucher du soleil, rendant inconfortable un remplacement de bouteille de gaz à l'heure du dîner, mais nous permettant de mieux combattre le courant qui lui ne mollit pas et reste entre 3 et 4 nœuds. Nous avons 15 à 17 nœuds de vent au bon plein, on avance bien malgré un détail un peu gênant de nos voiles, nous devons choquer soit de la bordure, soit la bosse de ris pour être en mesure de prendre le ris suivant. Cela multiplie les manœuvres et rend l'ensemble un peu dangereux à cause des aller-retours en pied de mat. De plus le génois ne s'enroule pas correctement et nous présente un bord d'attaque trop arrondi qui crée des vibrations importantes dans tout le gréement et un vrombissement digne d'un hélicoptère.

Le vent jouera avec nous et oscillera entre 50° et 90° nous obligeant à régler sans arrêt. C'est un bateau à voile, on va pas se plaindre. Le vent se renforce et nous aurons 20 à 24 noeuds de vent reél pour les jours à venir.

Lever de soleil sur le Belize

Nous longeons, à bonne distance, le récif du Belize. Voulant faire une escale à Placencia, nous devons "passer" ce récif et ainsi continuer notre route vers le sud à l'abri de ce récif. Le vent est fort et 2 options s'offrent à nous, rentrer de nuit par la passe de Bélize City, qui est assez large et "en théorie" balisée par des feux ou attendre le petit matin et faire des zig et des zag entre les patates de corail avec quelques repères et nos yeux grands ouverts pour nous guider à travers la passe de South Water. C'est une opération à laquelle nous sommes habitués mais par 24 noeuds de vent, cela rend le jeu des empannages successifs un peu plus difficile. Nous choisissons de réaliser cette succession d'empannage par vent frais (et toujours avec du courant) dans la passe la plus large... Reste à savoir si elle est convenablement balisée.

De mini loupiotes clignotantes et vacillantes mais convenablement à leur place nous accueillerons les unes après les autres et nous ferons ainsi entrer dans l'intérieur du récif du Belize en suivant un chenal dans lequel nous empannerons joyeusement à 2 heures du matin.... La mer est nettement plus calme, le vent est toujours soutenu, mais plus de courant ! L'absence de vague fera afficher à notre speedo des vitesses rarement atteintes, nous dépassons en effet les 10 nœuds malgré le génois qui vibre tellement qu'on dirait un moteur d'avion. Le reste de la nuit passera donc très vite à savourer ces moments à s'enfoncer dans le noir à grande vitesse.

Mouillage dans la baie de Placencia

Nous mouillerons dans la petite baie de Placencia dans la matinée. Placencia est un petit havre de paix au charme intemporel et à l'ambiance relax et relaxante propre aux villages des Caraïbes. Nous y retrouverons John et Beckie, nos anciens compagnons de voyage, qui ont décidé de s'installer dans cet endroit ensoleillé et sans stress qui sera notre escale avant de repartir vers le Guatemala.

Bières, guitares et barbecues se sont succéder pendant 24 h...  il fallait ça pour des retrouvailles ...

Notre clandé ou on boit notre café le matin ...


La Princesse du bord, toujours contente ...




mardi 21 juillet 2015

Jingle (à nouveau) dans la presse !

Cette fois c'est notre escale au Mexique et notre balade au MUSA - Museo Subaquatico - de Isla Mujeres qui à intéressé Multicoques Magazine. C'est ainsi que votre serviteur, revêtu de son habit couleurs locales, est devenu une star cachée derrière son masque ...




dimanche 19 juillet 2015

Direction le Rio Dulce, Guatemala.

Nous sommes en surveillance météo et préparons nos routes pour rejoindre Livingstone à l'embouchure du Rio Dulce au Guatemala.

Avec nos derniers records de vitesse, on ne va pas se permettre de faire des hypothèses de durée de voyage car, primo, on s'en fiche un peu - l’important c'est le voyage, pas la destination - et que cela est très difficile en période de vent faibles. De plus, quelques escales pourraient nous tenter le long de cette descente ...



Après Livingstone, on remontera le fleuve jusqu'à Fronteras. L'idée générale est de mettre le bateau au sec au chantier de Nana Juana début Aout pour rentrer en Europe mi-Aout/mi-Septembre.

Le Rio, c'est aussi plein de copains qui, chacuns, reviennent de voyage pour se mettre à l'abri pour la saison cyclonique et partager histoires, tuyaux et anecdotes devant une bonne bière avec un barbecue en préparation et le son des guitares ...

MarineTraffic vs VesselFinder : 1-0

Certains l'ont remarqué, nous n'étions plus "visibles" sur la carte AIS de VesselFinder. Nous avons donc choisi un autre site de recherche, MarineTraffic.

Nous avons mis ce dernier à jour avec nos informations et notre position est plus précise en cliquant sur le bouton de la carte " show on live map ".


Capture d'écran de MarineTraffic

Concernant le bouton "AIS JINGLE" : afin de ne pas "sortir" du blog vous pouvez, grâce à un clic-droit " Ouvrir le lien dans un autre onglet " et conserver ainsi un onglet "blog".

samedi 18 juillet 2015

Sous le soleil de Mexico ...

Tout est rentré dans l'ordre (ou presque) . Les niveaux sont contrôlés, les pleins sont faits et le reste sera fait dans le Rio. Donc, on profite de l'escale ! 

Ambiance musicale, culinaire et haute en couleurs... on adore Isla Mujeres ! Les gens y sont gentils, la vie est simple et peu chère, c'est un petit bout de paradis ... Enfin, c'est ce qu'on se disait quand nous étions entre les mains des masseuses cet après-midi sur la plage ...

On attend les ceviche de poissons et les crevettes au Mojo ... les pieds dans le sable ...

Là ou va boire notre petit café le matin ...

Couleurs mexicaines

Le rendez-vous des pêcheurs...

jeudi 16 juillet 2015

Golfe du Mexique, la Lente Route ...

On ne part pas un vendredi ... On a fait, on a perdu! Cela nous apprendra à ne pas vouloir être superstitieux ...

460 milles en 6 jours, soit 3.20 nœuds de moyenne, on aura jamais été aussi lents sur l'eau.

Nous quittons St Pete, FL de bon matin. Dès la sortie de notre zone de mouillage nous hissons la grand-voile et 8 à 10 noeuds de vent nous accueillent et nous permettent de sortir le génois. Nous filons ainsi toutes voiles dehors en direction de la sortie de la baie. Nous approchons du Sunshine Skyway bridge qui représente la "sortie" de la baie de Tampa, le vent baisse un peu.

Nous naviguerons ensuite avec 7 noeuds de vent au bon plein, la mer est plate et avec 7 noeuds on en "fabrique" 11 et filons donc plus de 6 noeuds. C'est parfait, on souhaite que cela dure des jours...

Hélas dès le soir, le vent tournera. Avec un vent faible au portant, nous n'avançons guère... Nous ne sommes pas pressés, le Mexique c'est droit devant donc c'est pas grave de se traîner...



Le soleil couchant apporte son lot de nuages d'orages qui grossissent et se multiplient de façon inquiétante. Il est 11h quand les premiers grondements éclatent et les éclairs déchirent le ciel, au loin d'abord puis ensuite à proximité. A minuit, le ciel est en permanence blanchi par les éclairs incessants, la foudre, aveugle et en colère, frappe tout autour de nous. A 1h du matin, c'est l'apocalypse, nous ne pouvons même plus regarder le ciel car de monstres flash nous insensibilise la rétine et nous rend aveugle pendant 1 à 2 secondes... On voit la foudre tomber à portée de main. A ce moment là et ce pendant des heures je suis certain que nous allons nous faire foudroyer - nous sommes dans l'enfer électrique le plus puissant que je n'ai jamais vu - reste à savoir "quand" nous allons nous faire attraper par un de ces éclairs qui continuent leurs rondes infernales autour de nous... Je vous dispense des épisodes techniques consistant à gérer les rafales de vent qui accompagnaient ces orages violents avec manœuvres de ris successives...

C'est par miracle (on a parlé d'enfer c'est donc le terme juste) qu'au petit matin, on sort indemne de cette horreur. Le vent disparaîtra aussi, nous obligeant à continuer au moteur dans une mer démontée par cette nuit dantesque que rien n'annonçait.

Toile d'ombrage en bache chinoise ...
La mer se calmera petit à petit, nous aussi. En effet, il est très éprouvant de vivre des épisodes de tensions longues pendant lesquels nous sommes comme victimes offertes et sans défense.

Le soir d'après nous scrutons l'horizon à la recherche de nuages qui pourraient apparaître. Rien. Notre vigilance ne décroit pas pour autant. Plus tard, quelques éclairs au loin nous rappellerons la nuit d'avant mais rien d'autre, ni orage, ni vent.

Les journées de succéderont ainsi, vent faible, très faible - rien à voir avec les prévisions météo - et chaleur éprouvante qui nous fera prendre plusieurs douches par jour. Nous installerons même des bâches de protection temporaires pour faire un peu d'ombre sur l'instrumentation extérieure qui montre des signes de débilité.


Lecture à l'ombre ...


Nous aurons une journée avec quelques grains "classiques" avec des rafales nous autorisant à sortir un peu de génois pour profiter de ces mouvements d'air frais et ainsi avancer "un peu" plus vite, mais ce sera de courte durée...

Lecture, guitare et autre activités culinaires prennent le pas sur la monotonie de ces journées calmes. Un thon de 5Kg viendra même faire l'honneur de notre table. Ce dernier à eu le temps de se faire bouffer un morceau par un autre carnassier suffisamment gros pour s'attaquer à un thon de cette taille en détresse.


Il nous en reste pour quelques repas de sushi et de mi-cuits ...


Seul bémol, le moteur chauffe un peu et nos réserves de carburant diminuent dramatiquement. Nous devons faire les niveaux de liquide de refroidissement toutes les 12h, puis les calculs de consommation de carburant et de prédictions d'arrivée commencent... c'était sans compter sur le courant.

Nous avions 1.5 noeuds de courant avec nous jusqu'ici. Tout est normal car à l'aller nous avons eu 1.5 noeuds avec nous pendant 10h et le reste du temps nous avons eu ce même courant contre nous. Donc, forts de cette expérience ajoutée à la lecture des ouvrages concernés ainsi que des pilots-charts, nous étions en droit (je hais cette expression) de nous attendre à "l'inverse" sur le chemin inverse... Par logique simple mais renseignée. Nous nous attendons donc à avoir un courant contraire de 1.5 nœuds dans les dernières 12h... Ce sera 48h avant d'arriver dans le passage entre Mexique et Cuba que le courant viendra contrer notre avance déjà lente. Celui-ci montera jusqu’à près de 5 nœuds, nous obligeant à partir "en fuite et en crabe" à 90° de notre route afin d'échapper à ce phénomène (rare mais on l'a eu!). On "perdra" quasiment 24h dans l'histoire avec des routes fond sur notre axe de 0.4 noeuds et 2.5 en latéral...

Les côtes mexicaines arrivent dans notre mire... enfin ! Nous devons contourner le cap Catoche et l'ile Contoy car nous sommes partis très à l'Est pour échapper à ce bon-sang de courant qui ne lâchera prise qu'au dernier moment. Il est prévu que nous arriverons à la zone de mouillage tardivement dans la nuit. Nous devons prendre la passe du récif nord puis éviter les hauts fonds d'un coté et les bancs de sable de l'autre, puis aller virer une bouée située à une encablure (200m) de la plage et de son ressac, on ne sait pas encore comment sera le courant (de face ou latéral), cela va être une partie de plaisir de faire ça de nuit ... Couronnement princier, le niveau de carburant est très inquiétant (la jauge déconne et nous avons déjà mis nos bidons de réserve) et je crains une panne sèche à un moment critique. Couronnement royal, le moteur ne veut plus monter dans les tours et plafonne à 1600 tours. C'est donc dans cette ambiance ou tout peut arriver que nous arrivons à Isla Mujeres. Heureusement, tout se passera bien - le passage de la bouée près de la plage un peu tendu quand même - et à la lueur de nos projecteurs nous nous trouverons une place parmi les bateaux déjà au mouillage ... Il est 2h30 et après les vérifications habituelles, on à pu se détendre devant une bonne bière bien méritée...


Même les bancs de sargasses se sont mis en tête de nous ralentir ...


mercredi 15 juillet 2015

Des yeux électroniques ...

Bon, le système "simple comme un click" est un peu plus compliqué (et capricieux) et mérite des claques ... On y travaille et on regardera cela plus tard.

En attendant, on va vous montrer les améliorations de "notre" coté car, là, ça fonctionne très bien. En effet, on détecte cargos, paquebots et autre pétroliers à près de 35 milles. On a toutes les caractéristiques dès qu'ils sont à 20 milles ( à cette distance on ne les voit toujours pas "en vrai") soit 1 heure de navigation pour un paquebot (qui sont les plus rapides). On a donc largement le temps de réfléchir, puis de réagir si nécessaire.

Notre logiciel qui est couplé au système AIS nous calcule en temps réel le CPA, la distance minimum qui va nous séparer du cargo, puis le TCPA qui nous indique dans combien de temps nous allons atteindre ce point. Vous allez me dire qu'avec une paire de jumelles et un compas de relèvement on peut faire la même chose, et bien non, on pourra connaitre si oui ou non (ou "peut-être") on est en route de collision et ... c'est tout!

Explication en images:


Aux jumelles on voit un point blanc sur la ligne d'horizon en route de collision (avec l'approximation du compas de relèvement).
Aujourd'hui, sur notre écran on voit le cargo Salamina en route vers Tampico, on connait sa position, sa taille, sa vitesse, son cap (affiché et relevé), la distance qui nous sépare et le relèvement (la seule chose que nous avions auparavant). Puis, maaaagique, le calcul du fameux CPA (indiqué en pointillé jaune) nous dit qu'il va nous passer devant à 2.55 milles dans 1h06 ...
Bonus magique, lui, nous voit de la même façon...


Sur l'écran de contrôle ci-dessus, nous sommes de nuit et on voit 9 cargos dans notre zone dont 2 en route de collision. Tous, sans exception, modifieront leur route pour passer sereinement à au moins 2 milles de nous et, bien entendu, pour s'éviter entre eux ...

 On se félicite d'avoir installé ce transpondeur, nous sommes plus sereins lors de nos quarts de nuits et de période de mauvais temps en zone "encombrée" .

Plus gros, plus rapides que nous ... et toujours beaucoup trop près ... même de jour ...


jeudi 9 juillet 2015

Simple comme un click !

Ne cliquez pas sur celui-là !
Nouveau ! Un bouton " AIS - Jingle " vient d'apparaître sur le coté de votre écran. Il s'agit d'un lien vers un site programmé pour se focaliser sur Jingle.

En cliquant sur le bouton vous serez redirigés vers nos informations et notre position soit actuelle si nous sommes en navigation près des côtes, soit la "Last received ship position" qui est la dernière position reçue du bateau avec la date et l'heure de la dernière émission si nous nous éloignons de plus de 30 milles des côtes.

Précisons que nous émettons des ondes VHF, des ondes radio, ce qui nous permet d'être "vu" par les autres bateaux - utilisation première de ce système - puis par des systèmes à terre qui, eux retransmettent sur internet. Ce n'est pas notre système qui émet directement sur internet donc pas d'affolement si notre signal s'arrête lors des traversées loin des côtes, cela veut dire que nous émettons toujours pas qu'aucune station à terre ne nous reçoit... 

Vous voulez en savoir plus sur "comment ça marche" alors visitez la page Wikipédia qui est très bien faite.

Jingle au Mexique, le retour ...

Nous avons déjà un peu abusé avec la saison cyclonique, nous devons donc nous mettre en route pour le sud, direction le Mexique !

C'est une escale qui tombe sous le sens, d'abord parce que c'est sur notre route (...), parce que nous adorons cet endroit que nous avons découvert en Février et parce qu'on va se régaler de quesadillas, tortillas, tacos et autres planchas de poulpe, langoustes et poissons du jour, le tout arrosé de Corona ou de Sol, avec une petite tequila pour faire passer ...

D'ailleurs, les cales du bateau (celles réservées aux barils de tequila) sont vides, nous en profiterons donc pour faire un peu de cargo ...