lundi 22 décembre 2014

La peinture c'est moins rigolo que d'être à l'eau !

Nanajuana, marina super-pro pour la manutention des bateaux
Trois mois loin de notre bateau, c'est long... C'était la première fois que cela nous arrivait d'être séparé aussi longtemps de Jingle, nous étions donc content de le retrouver...

Un ciel parisien pluvieux nous accompagne à l'aéroport, Nous enregistrons nos 4 x 23 Kg et hop nous voila partis pour environ 10 heures de vol pour Miami, 4 heures d'attente puis redécollage pour Guatemala City. Mauvaise nouvelle, on apprend que nos bagages sont restés à Miami, nous voyageront donc léger sur les 6 heures de bus jusqu'à Frontéras, notre marina. Nos bagages nous seront livrés 2 jours plus tard au pied du bateau, ce désagrément fut finalement plutôt pratique car nous n'avons pas eu besoin de nous coltiner les presque 100 kg de matériel.

Nous retrouvons notre Jingle en bonne santé, le déshumidificateur à bien fonctionné et tout est sec à l'intérieur malgré le taux d'humidité et les pluies diluviennes de ces 3 derniers mois. Les bâches de protection sont littéralement cuites par le soleil, quelques araignées n'aiment pas être délogées des coffres extérieurs et une couche verdâtre recouvre le bateau, de petites plantes ont même commencées à pousser sur le pont alors que nous ne sommes partis que 3 mois... La première journée de remise en forme sera consacrée au rituel balai brosse et eau de javel, avant de pouvoir commencer les travaux sur la coque et les embases. Le soir nous est offert la possibilité de pouvoir mettre le bateau à l'eau lundi matin... Cela nous laisse 2 jours de travail, seulement 2 jours alors que j'en prévoyais 4 ou 5... Dès le samedi matin, j'embauche au pied levé 5 gars pour m'aider au grattage, ponçage, rinçage, séchage et peinture des 2 coques et des embases. A 6 personnes, ça pulse et le soir même nous avons déjà une couche d'antifouling de posée, le dimanche à midi je peux renvoyer mon équipe de travail car tout est fait, l'après midi sera consacré à de petites retouches de gel-coat, réactivation des anodes et remplacement de passe-coques. Sandrine à repris le contrôle de son intérieur, nous sommes donc prêts pour la mise à l'eau de Jingle lundi matin première heure ...


Jingle aussi heureux que nous de retrouver son élément liquide ...

... et nous retrouvons les joies paisibles et simples d'être à bord...

mercredi 17 décembre 2014

Photos de vacances ...

Guatemala City - Miami - Paris - La Baule - Pornic - Carnac - Lorient - Auray - Quimper - Conleau - Brest - Rennes - Neufchatel - Avenches - Bern - Fribourg - Lausanne - Genève - Annecy - La Clusaz - Vannes - St Valéry en Caux - Verneuil sur Seine - Gueltas - Malguénac - Quelven - Paris - Miami - Guatemala City ...









mercredi 17 septembre 2014

Sortie d'eau ? No problemo !

La date de notre vol pour l'Europe s'approche, il nous faut sortir le bateau de l'eau avant de partir.
Ici, c'est simple, on positionne le bateau dans une darse, on glisse une remorque hydraulique en dessous, on cale sous les points d'appui, on lève et on sort de l'eau. Le tracteur fait un créneau avec le bateau ainsi remorqué et on pose ...

La remorque s'approche...

... on cale ...

... et on sort ...

Jingle peut ainsi se reposer sagement au paddock pendant notre absence ...

jeudi 11 septembre 2014

Pas de demi-mesures pour le demi-siècle ...

Ils me sont tombés dessus presque par hasard, en tous cas sans crier garde, je les voyais bien s'approcher mais comme une irréalité ou comme un nuage au dessus de la tête et non comme un fait considéré parfois comme un sommet, un tournant ou au moins une étape.
Mes 50 balais n'ont globalement rien changés en moi, si ce n'est qu'ils me renforcent dans ma volonté de vivre comme je vis aujourd'hui, pleinement, de plus en plus sereinement, sans craintes irrationnelles et les crocs sortis pour dévorer cette vie si courte armé de mon insatiable curiosité qui m'a toujours fait avancer ...

Alors lorsque les copains m'ont demandés ce que je voulais pour mon anniversaire, j'ai simplement répondu: je veux des copains autour de moi, alors pas tous bien sur car je suis loin de mon village d'irréductibles, mais tous ceux présents, que l'on ai à manger (beaucoup), que l'on ai à boire (beaucoup), que l'on chante, que l'on s'amuse, que l'on rigole et qu'on ai de la bonne musique.

C'est simple, mais ce sont mes fondamentaux...


Larry, le Maître du Feu, sans qui rien n'aurait été possible, à cuisiné assez de viande pour les 3 jours ...

Larry à l'ouvrage avec Stuart comme aide de camp, sale temps pour les cochons grillés ...

On m'a fait la surprise d'une Pinata (Pignata), ou bravant tous les dangers j 'ai du me battre les yeux bandés contre un monstre en carton ...

Quelques-unes des tablées présentes

Au milieu, mon nouvel ami: Slurp...

Comme très souvent et à plus forte raison ce soir là, les instruments sont sortis ...

Que cela ne s'arrête jamais ...

Je l'avais bien dit, la vie est simple ;)

samedi 6 septembre 2014

De Grenouille Fumante à Soleil Noir ...


Tikal (ou Tik’al selon l’orthographe maya moderne) est l'un des plus grands sites archéologiques et centres urbains de la civilisation maya précolombienne.
Elle est située dans le département du Petén au nord du Guatemala. Ce site fait partie du Parc National de Tikal et a été inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 79.

Tikal était la capitale d'un État conquérant qui fut l'un des royaumes les plus puissants des anciens Mayas. Bien que l'architecture monumentale du site remonte jusqu’au 4éme siècle av. J.-C., Tikal n’atteignit son apogée qu’ entre 200 et 900 de notre ère. 

À cette époque, la ville dominait politiquement, économiquement et militairement, une grande partie de la région maya, tout en interagissant avec d’autres régions jusqu'au Mexique. Puis Tikal fut conquise au 4éme siècle de notre ère. Ensuite, aucun nouveau monument important n’a été construit, les palais de l'élite ont été brûlés et le déclin démographique progressif conduit à l'abandon du site à la fin du Xéme siècle.



Tikal est l’une des mieux connues des grandes cités mayas, grâce à la transcription d’une longue liste de rois, dont pour la plupart on a découvert les tombes, leurs temples et leurs palais. Parmi eux, ceux aux noms imprononcables Yax Ehb' Xook ou Nuun Ujol Chaak et d'autres aux noms que l'on à pu "traduire" grace aux glyphes-emblèmes et évoquant les grandes épopées féodales et guerrières de l'apogée du régne maya, Feuille-Jaguar, Ciel d'Orage, Double Lune mais aussi, et ceux-là se rapprochent plus des aventures de Tintin mais sont pourtant réels, Grenouille fumante, Soleil Noir et le Seigneur Chocolat.

 

Nous n'avons jamais été aussi au courant de la culture maya que depuis notre périple à Tikal, en effet nous nous sommes offert la compagnie d'un guide, Ever, qui, amoureux et fiers de ses origines, nous à fait partager sa passion pour cette culture ancestrale. Sans lui, nous serions passés à coté de détails importants et nous n'aurions fait que nous promener dans une successions de ruines alors que nous avons réalisés, grace à lui, un voyage dans le passé, un voyage de plus de 2000 ans ...

Le soleil n'est pas encore levé quand Ever vient nous chercher pour aller grimper en haut d'un temple dans le noir et après avoir vaincu notre peur des hurlements rauques et inquiétant des singes-hurleurs. De là, nous apercevons la jungle à perte de vue recouverte de brumes lourdes. Puis, peu à peu nous entendons la jungle se réveiller et les volutes de brume nous dévoilent lentement les temples dominant sereinement les collines avoisinantes. Ce spectacle donne le rythme des promenades qui vont se succéder dans ce site à l'ambiance magique malgré le peu de choses "à voir".


Pour les fans de Star Wars, c'est la planète rebelle. Pour le les autres ce sont les temples de Tikal

Le Roi Chocolat ...

On est venus découvrir des temples dans la jungle...

Seule la moitié de ce temple est visible, le reste encore enfoui le reste pour le protéger, faute de moyens...

Anciens palais de construction "robuste" qui à traversé les ages ...

Masque en stuc qui orne les sous-structure d'un temple


L'acropole Nord

Le Temple N° I







jeudi 4 septembre 2014

Flores, l'escale paisible ...


Une invitée désormais habituée du bord, Carine, vient nous rejoindre. Nous profiterons de sa visite pour lever le nez de nos travaux et aller traîner nos sandales à l'intérieur du pays. Nous sommes au cœur de la culture Maya et pas très loin d'un des plus grands, sinon le plus grand site archéologique de cette culture qui se perd dans les ages: Tikal. Mais auparavant nous allons faire une escale à Flores. Une des nénette de la marina à un frère qui à un mini-bus et qui peut nous amener la-bas pour plus confortable que les chicken-bus nationaux et pour à peine plus cher, nous ferons donc la connaissance de Ricardo. Super sympa et avec l'étincelle au fond de l'oeil qui me plait, nous aurons recours a ses services plus d'une fois ultérieurement ...

Regle N° 14, peu importe ou tu es, commence par y manger et boire...

Flores est la capitale du département du Petén dans le nord du Guatemala. Cette vieille ville est située sur une île du lac Petén Itzá. Elle est reliée à la terre ferme par une chaussée de 500 m de long. Elle a été construite sur le site de la cité maya de Tayasal, dont il ne subsiste hélas rien mais l’atmosphère aux couleurs joyeuses qui s'en dégage ne laisse pas insensible...



Ambiance paisible et conviviale dans les rues et ruelles de l'île...

Une îles sans église, c'est comme ... je vous laisse le choix....

On ne se lasse pas de ces couleurs chatoyantes...

Les tuk-tuk taxis ne sont pas débordés en ce début d'après midi ...

Bleu, rose, vert, un autre bleu, ocre, un autre vert, rouge, blanc... rouille est aussi une couleur :)


mardi 2 septembre 2014

Dieux du ciel !

Amérique latine, l'été c'est la période contrastée du chaud et humide. Bien heureux d'être à l'abri sous notre tente d'estivage nous rentrons quand même un peu la tête dans les épaules lorsque nous entendons les orages déchirer le ciel. Même les bateaux tremblent quand le tonnerre gronde et explose quelque part, pas loin et frappe le sol avec la fougue et la force d'un animal sauvage...

Ici, nous sommes à l'abri du vent, de la mer mais jamais du ciel ...

La marina vue du bateau avec cet éclairage particulier de "l'avant orage" ...


Les Dieux du ciel sont en colère et menacent nos mats du pire ...


lundi 1 septembre 2014

Shopping à Frontéras: magasins de couleurs et de tout...

Toujours très haut en couleurs ...
Les travaux se terminent, au moins ceux nécessaires à notre vie sur place et à notre sortie d'eau prévue mi-septembre. Les locaux sont charmants et accueillant et sont à un tel point serviables que s'en est presque génant d'avoir à refuser les différents produits que le gars part chercher inlassablement dans le fin fond de son stock rien que pour toi. Cela compense le manque de choix des matériaux mais globalement entre le matériel industriel et le petit dépot West Marine d'à coté on s'en sort très bien.
Parfois la solution consiste simplement à s'armer de patience et farfouiller dans les nombreuses échoppes de Frontéras, le manège commence alors: rentrer dans le magasin, en faire le tour avec un scan de ses propres yeux, ne pas trouver, demander au vendeur qui nous suit depuis le début en souriant, le voir réfléchir puis soit décliner soit voir son visage s'illuminer. Dans ce cas, patienter pendant qu'il monte à l'étage ou part "quelque-part" derrière pour nous dénicher un bout de cable, un jeu de cosses, des colliers de serrages (etc) qui nous satisferont ou pas, puis recommencer avec le magasin d'à coté, jusqu'à l'autre bout de la ville ...

Notez à gauche, le comptoir à liquadores...


Le tout se fait dans une ambiance détendue malgré les énormes camions qui frôlent les étalages régulièrement et qui font que l'ensemble des passants tel un ressac sur une plage rentre et sort des magasins pour éviter les roues de ces monstres mécaniques. Certains magasins sont rapidement catalogués par nos yeux en éternelle recherche technique comme n'étant pas "valables" pour nos travaux, en revanche, ils restent intéressants pour leur charme et les produits locaux nécessaires à la vie ici. Selles de cheval, cordes à bétail, produit vétérinaires, fils barbelés et ree-bar font effectivement partie de la vie quotidienne des éleveurs, nombreux dans tout le pays. C'est pour cette raison qu'il n'est pas rare de croiser des personnages dont les tenues vestimentaires n'ont d'égal que leur démarche chaloupée, chemise à carreaux, chapeau de cow-boy (enfin de ranchero), ceinturon et énorme (parfois vraiment énorme) boucle de ceinturon (brillante si possible) et bottes à extrémités pointue et talons biseauté.

Le tuk-tuk, engin improbable mais inévitable aux 4 coins du monde et si pratique ...

Dans un recoin ou entre un vendeur de chaussures et un de téléphones il n'est pas rare de dénicher une cantina ou vous sera servi le plat du jour, souvent du poulet, du boeuf ou du porc avec des légumes "du jardin", des tortillas, du riz, des pates ou des pommes de terre, parfois les 4... Servi avec une boisson, on s'en sort pour 1,50 euros à 3 euros. Ce ne sont pas des restaurants mais des cantinas ou on y mange "comme à la maison", on est souvent tous à la même table et pas question de trainer à table sur l'heure de midi car il faut laisser sa place aux suivants mais c'est pas cher et c'est bon avec de bons produits. Pour un stop "soif" et/ou petite faim on peut aussi s'arréter prendre un Liquadores, mon favori c'est une barquette de fraise, une barquette de glaçons et le tout dans un blender qui vous sort une boisson "pure fruits" aussi désaltérante que nourrissante. Cette ville est vraiment sympa et dépaysante de plus carrément non-touristique elle est un reflet exact du Guatemala et de ses habitants...

Un cordage ? Oui... quelle couleur ?

Enfer mécanique, parfois plusieurs de ces monstres se suivent parfois ils se croisent ...

De tout, de tout et encore de tout ...


La gare routière nationale...