vendredi 29 juin 2018

Santa Aguada, charmant et navrant ...

C'est beau pourtant ...



Il fait beau avec un vent faible qui nous pousse légèrement le long de la côte de Gran Canaria, celle-ci se déroule tranquillement sous nos yeux comme un cinémascope et nous nous laissons bercer gentiment. 

Nous aurons fait environ 8 milles quand les premières rafales nous atteignent, nous adaptons la toile car nous savons que les premières perturbations dues aux effets de côte vont arriver.
Ce sera le cas, et nous naviguerons le reste du temps avec des vents aux alentours de 30 nœuds, nous sommes au portant, la grand-voile est rentrée, génois seul avec deux tours... Nous filons 8 nœuds.

Dès que nous aurons dépassé Maspalomas et ses dunes quasi-sahariennes le vent tombera, tombera et tombera tellement que c'est dans la pétole que nous atteindrons la petite baie de Santa Aguada. Jolie dans l'ensemble avec ses falaises volcaniques qui plongent dans des eaux claires, elle offre une petite plage et des hauts fonds de sable qui accueilleront notre ancre en fin de journée.

Un coucher de soleil digne de soirées en Floride accompagnera un peu plus tard notre apéritif, et nous espérons que le ronron de la fabrique de ciment située de l'autre côté de la baie se calme, voire cesse, ce sera en vain... Dommage car c'est un petit bout de paradis que les besoins (compréhensible) de construction ont gâchés. La faute revient, comme d'habitude, à l'absence de gestion de l'occupation des sols de l'île. Il y a des kilomètres carrés de désert et c'est juste à coté d'un petit village avec jolie plage qu'ils ont installés ce monstre mécanique.
C'est bête, nous partirons le lendemain...

Le monstre vrombit 24h/24 et 7j/7 ...


La vahiné du bord ...






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