Le luxe du cabriolet... |
Notre demoiselle fraichement débarquée
de Paris et ses températures négatives à été récupérée à
l'aéroport de St Martin puis mise immédiatement "dans le bain"
par le trajet en annexe assez mouvementé de la traversée du lagon
(nous sommes mouillés de l'autre coté de l'île).
Une petite journée à jouer avec les
tarpons de 40Kg qui se promènent dans le turquoise sous le bateau
puis direction Tintamarre, cette île (privée s'il vous plaît)
située au NE de St Martin sera accessible après 2 longs bords de
près qui nous feront frôler Anguilla. Le mouillage n'est pas
supra-confortable mais l'eau est très claire et c'est à celui qui
verra le plus de tortues et poissons venant nager à proximité du
bateau. Les journées se passent dans l'eau, en lectures, en
papotages et bronzette...
Monsieur Jacques à l'avant... |
Le vent n'est pas très favorable (en
direction) mais nous décidons tout de même de rejoindre St Barth à
condition de partir assez tôt avant que le vent ne refuse de trop.
Ce sera finalement une belle navigation jusqu'à l'île Fourchue,
puis nous ferons de l'eau et de l'énergie (comprenez nous serons au
moteur), le vent se met à tomber, la pluie aussi... Nous arrivons
assez tôt dans l'Anse Colombier pour avoir une bouée. Les rafales
de vent, la pluie et le ciel anthracite ne nous encouragent pas aux
activités extérieures, la bouteille de Punch Coco est sortie et
nous suivons l'exemple de Sylvie et nous nous mettons à boire...
Plage de Tintamarre, bleu canard WC ... |
Heureusement dès l'après-midi, le temps s'améliore et nous pouvons retourner dans l'eau. Nous sommes
dans une réserve naturelle et nous apercevrons Poissons-perroquets,
poissons-papillons, Chirurgiens, Sergent-majors, Murènes,
Requin-dormeur, Carrelets,..., et même la dangereuse Rascasse
Volante. Les barbecues, les promenades sous-marines et les apéros de
succèdent. Sylvie boit du Ricard et brunit (sans bruler) et Jacques
atteint maintenant les 5 mètres aisément et boit du Ricard aussi
mais, pour lui comme pour moi, c'est pas nouveau. Le soir, les
méga-yacht mouillés à l'extérieur de l'anse s'illuminent de mille
feux, les coursives, les mâts et les superstructures marines se
matérialisent en lumière. Cette avalanche d'énergie est féérique
et là ou, naïvement, nous ne voyions que poésie étoilée lors du
coucher du soleil, Sylvie nous ouvre les yeux et nous ramène à la
réalité en nous soumettant la ressemblance avec la centrale de
Porcheville...
La simplicité d'un barbecue ... |
C'est la "Semaine de St Barth",
cette semaine de régate ne concernent que les voiliers de plus de
100 pieds (ceux dont le feu de mouillage est rouge aéronautique).
Nous ne sommes évidemment pas concernés mais nous décidons d'aller
y faire un tour avec Jingle. Par hasard nous nous retrouverons parmi
les quelques bateaux qui, à l'abri du bateau comité (Motor-Yacht de
80 pieds), et avons le loisir d'être sur la ligne de départ de ces
véritables monstres marins de plusieurs dizaines de tonnes mais qui
n'ont besoin de de peu de vent pour avancer. Nous verrons les maxi-J,
puis les méga-yachts
comme jamais nous avons pu les voir
auparavant, le spectacle est saisissant pour qui aime les belles
unités qui partent pour le tour de l'île. Dès que la zone
redeviendra praticable, nous prendrons paisiblement la route de St
Martin (et oui, les vacances ont une fin...) puis, surprise ! La
Poule et ses Poussins (archipel d'îlots entre St Barth et St Martin)
sert de bouée pour le dernier bord (affalage du spi et bord de
près), nous ne sommes qu'a quelques encablures lors du passage des
Maxi-J et avons une place de choix pour le spectacle de ce virement
effectué en pleine mer.
Jacques veut changer de bateau ... |
Retour par le sud de St Martin, cette
fois, et arrivée à Marigot Bay par un fort vent de NE qui lève un
clapot
conséquent rendant les démarches à bord plus chaloupée que
d'habitude et les déplacements en annexe plus humides que
d'habitude. C'est à une de ces occasion de transbordement que notre
starlette parisienne nous fera l'honneur d'une des acrobaties
aquatiques dont elle à seule le secret et qui lui a valu le surnom
de Plouf-Girl dans le monde entier à savoir "la
glissade-galipette non rattrapée". Rinçage des vêtements et
douche chaude quelques heures avant le décollage de son avion, puis
ce sera au tour de Jacques, non pas de tomber dans l'eau, mais de
regagner la métropole mardi.
Les maxi-yachts... |
Plus près, on pouvait pas ... Ici, sur la ligne de départ . |
Virement à la Poule et ses Poussins... Cette image est devenue mon fond d'écran... |
De notre coté, nous attendons la fin
du week-end de Pâques, pour que les fournisseurs ré-ouvrent et
ainsi finaliser quelques travaux, éolienne à installer et système
eaux-noires pour être en accord avec la législation américaine,
puis nous pointerons
nos étraves vers les Îles Vierges...
Les copines, c'est fait pour rigoler ... |
J atteste de la véracité des faits... Mon fan club va croire que je suis devenue alcoolo, mais tant pis... Quelques précisions cependant : le pastis était transparent comme le lagon et les autres alcools juste goutés pour s'intéresser à la production locale. Normal. Pour Porcheville, je mets au défi tous myope sans lunette à la nuit tombée, entouré de moults mâts éclairés, de ne pas penser à cette magnifique usine, fleuron d'EDF, sur la route de la Normandie. Très jolies photos. Il ne manque que ma photo du plouf, mais le reporter de bord n'a pas sauté sur son appareil à cette occasion... Biz de Syb.
RépondreSupprimer( Au fait, info pour les prochains invités à bord : je lance officiellement un Last Minute Plouf Contest, à qui voudra surpasser mon exploit aquatique. L'élégance du mouvement sera jugé par le capitaine du bord. Des petites planchettes amphibie indiquant la note artistique et la note technique sont en cours de fabrication. )