Nous sommes le long de la digue qui protège le port |
Nous resterons à faire le
pendule au bout de notre chaine d'ancre pendant 2 jours sans aller à
terre. Nous sommes "à l'abri" derrière le mont de Guia,
il freine un peu les vents dominants mais cela engendre des
turbulences et des sautes de vent impressionnantes. Deux jours
pendant lesquels nous essuierons des vents entre 40 et 50 noeuds, il
fait froid, nous ne quittons plus nos ensembles polaire. Le soir nous
ne les enlevons que sous la couette...
Le coeur de la depression monte vers le nord, les pluies faiblissent puis le temps devient variable, nous pouvons mettre l'annexe à l'eau et nous diriger vers les bureaux du port de Horta pour faire nos formalités d'entrée. Sympathiques et compréhensifs, les agents du port nous trouverons même une place le long du quai principal. Une accalmie est attendue pour le lendemain matin, nous en profiterons pour manoeuvrer.
Le coeur de la depression monte vers le nord, les pluies faiblissent puis le temps devient variable, nous pouvons mettre l'annexe à l'eau et nous diriger vers les bureaux du port de Horta pour faire nos formalités d'entrée. Sympathiques et compréhensifs, les agents du port nous trouverons même une place le long du quai principal. Une accalmie est attendue pour le lendemain matin, nous en profiterons pour manoeuvrer.
Les jours suivant, nous
verrons arriver les bateaux qui étaient encore en mer lors du
passage de la dépression... Autant il à été désagréable pour
nous d'avoir à courir pendant 5 jours en regardant par dessus notre
épaule, autant nous nous félicitions de la stratégie adoptée –
même si nous n'avions que peu de choix – en voyant l'état des
bateaux et équipages qui arrivaient les uns après les autres à
Horta. Nous assistions au spectacle du retour de guerre d'une armée
vaincue. Gréements cassés, voiles déchirées ou absente car
envolées, perdues dans la tempète, radeaux de survie percutés...
Le plus impressionnant à été un équipage scandinave à bord d'un monocoque de 60 pieds typé course au large, de beaux bébés pourtant batis comme des vikings aguérris et dans la force de l'age, mais qui sont arrivés épuisés, bléssés, brisés avec un bateaux ayant subit nombres d'avaries de gréement. Puis certains sont arrivés avec des pannes habituellement simples à réparer en temps "normal", mais un groupe d'eau qui claque au début de la tempète et vous n'avez plus d'eau à bord, la vaisselle peut attendre mais se dessaler le visage avant de dormir après son quart n'est pas du luxe et puis ... il faut boire.
Certains sont restés jusqu'à 5 jours à la cape, immobiles sur l'eau à subi les affres du mauvais temps, etc ... les témoignages sur les pontons avaient de quoi effrayer mais aucun dégat "humain" n'était à déplorer. Seules de belles cicatrices resteront dans les souvenirs nautiques de chacun...
Le plus impressionnant à été un équipage scandinave à bord d'un monocoque de 60 pieds typé course au large, de beaux bébés pourtant batis comme des vikings aguérris et dans la force de l'age, mais qui sont arrivés épuisés, bléssés, brisés avec un bateaux ayant subit nombres d'avaries de gréement. Puis certains sont arrivés avec des pannes habituellement simples à réparer en temps "normal", mais un groupe d'eau qui claque au début de la tempète et vous n'avez plus d'eau à bord, la vaisselle peut attendre mais se dessaler le visage avant de dormir après son quart n'est pas du luxe et puis ... il faut boire.
Certains sont restés jusqu'à 5 jours à la cape, immobiles sur l'eau à subi les affres du mauvais temps, etc ... les témoignages sur les pontons avaient de quoi effrayer mais aucun dégat "humain" n'était à déplorer. Seules de belles cicatrices resteront dans les souvenirs nautiques de chacun...
La météo ne nous à pas
offert une belle escale, pas au sens touristique du terme, car nous
voulions nous promener un peu sur l'île. En effet, les surventes
régulières ne nous permettaient pas de nous éloigner du bateau
trop longtemps. Nous avons tout de même reussi à arracher un taquet
et affaiblir une amarre une nuit un peu plus violente que les autres.
Nous avons du trouver des pare-battages supplémentaires pour nous
protéger du quai en pierre, un peu trop menaçant...
En revanche, nous avons eu une escale riche en rencontres et une petite bande s'est rapidement crée avec laquelle nous avons écumé les restaurants de poissons et de viandes grillées de Horta. Le vin açoréen était bon et réchauffait les boyaux un peu tendus par les derniers évenements. L'ivresse en terres lointaines avec des copains de mer à quelque-chose de magique...
En revanche, nous avons eu une escale riche en rencontres et une petite bande s'est rapidement crée avec laquelle nous avons écumé les restaurants de poissons et de viandes grillées de Horta. Le vin açoréen était bon et réchauffait les boyaux un peu tendus par les derniers évenements. L'ivresse en terres lointaines avec des copains de mer à quelque-chose de magique...
Quelques éclaircies nous
ont tout de même permis de découvrir cette jolie ville dont
l'architecture de certains batiments nous révèle un passé riche en
activité. Hélas aujourd'hui le commerce maritime et la pêche se
sont sevèrement calmés. En revanche, le faible cout de la vie, la
proximité de l'Europe ainsi que les nombreuses randonnées pédestres
font survivre cet archipel qui reste à découvrir ...
Un peu à l'extérieur de la ville, un quartier résidentiel à la serénité des îles de pêcheurs... |
Vestiges des temps passés, les hotels sont devenus appartements... |
Notez les rues pavées et ainsi que les trottoirs décorés propre à la culture portuguaise |
Les produits locaux sont parfaits pour faire des approvisionnements ... |
Réparation de fortune du taquet arraché ... |
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