jeudi 2 février 2017

100 milles dans le 240°

Un peu moins moins d'une centaine de milles nous séparent de Las Palmas sur l'île de Gran Canaria.

Nous quittons Lanzarote et ses charmes en fin de matinée. Le ciel est bleu, les conditions sont calmes mais une salle houle bizarre due au resserrement entre les îles nous accompagnera pendant les premières heures mettant nos tripes à rude épreuve. Cette "épreuve" passée, le reste du voyage se fera tranquillement.

Un jeune homme est venu frapper à notre porte hier pour savoir si on pouvait l'emmener avec nous vers Gran Canaria. Son allure et son dynamisme nous ont convaincus, Tony, un polonais, fera partie du voyage ! On apprend qu'il écrit un bouquin (son deuxième) sur comment faire Pologne-USA avec 5 euros par jour ... Gîte et couvert offerts sur Jingle, il aura ainsi fait quelques menues économies...


Beaucoup de "bateau-stoppeurs" traînent sur les pontons à la recherche d'embarquement. Certains, étrangement, trouvent immédiatement un bateau pour aller jusqu'aux Antilles et parfois au delà quand d'autres, crasseux et à la dégaine de clodos te branchent avec:
- "Ouais... heu ... ce serait cool mec, tu vois ... heu ... si par hasard, je pouvais squatter ton boat pour kiffer l'aventure ... ".
Ceux-là sont toujours sur les pontons ...

Arrivée au petit jour dans la rade de Las Palmas, c'est toujours magique ...



C'est un port immense, plusieurs dizaines de porte-containers y sont en chargement-déchargement en permanence, jour et nuit. D'immenses plateformes pétrolière y sont en révision, réfection, contrôle ou modernisation et les navires à passagers, du ferry inter-île au grand paquebot, forment un manège incessant qui illumine la zone portuaire, c'est grandiose et maritimement féérique ...


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