Découverte par Christophe Colomb en
1493, Barbuda est une île plate au beau milieu d'un grand plateau
corallien dont le plus haut "sommet", tout de même appelé
"the Highlands", culmine à 59 m ! Son littoral quasi
vierge de toute construction est bordé de longues plages de sable
blanc et de banc de coraux. Peu fréquentée et peu visible, il faut
réserver son arrivée de jour et par bonne visibilité, nous
arriverons par le Sud-Ouest et remonterons la côte jusqu'au fond de
Low Bay, nous sommes seuls au mouillage face à une plage de 15km,
c'est paisible, isolé et désert, l'atmosphère en est presque étrange.
Ambiance du soir, plus un bruit, plus de vent, plus personne... |
Une seule route (12km) mène à la
seule agglomération qui jouxte l'immense lagon et regroupe les 1500
habitants de l'île, on y trouve de rares magasins ou il y est
difficile de trouver du thé mais dans lesquels on peut tout
demander, renseignements, taxis, langouste, cigarettes, alcool...
Rares aussi sont les endroits pour manger, et attention (!) car à 3
nous avons vidé le bar d'un des restaurants, en effet, il n'y avait
que 2 bières... Mais malgré ce dénuement, règne sur cette île une
atmosphère de bout du monde, un peu hors du temps. Le douanier nous
reçoit chez lui, dans une pièce dédiée ou on ne peut pas s'y
assoir tant le nombre de "dossiers à classer" encombre le
sol, le canapé, la table et l'Officier d'immigration est aussi chez
elle car son enfant est malade... Nous sommes loin, très loin, des
complications administratives habituelles mais tout se passe bien
avec un peu de patience.
Deux principales choses à découvrir
sur Barbuda, son sanctuaire de Frégates Noires et son site de
plongée au Sud de l’île. Pour cette fois, vu le temps qui nous est
imparti ce sera balade dans le vaste lagon bordé de mangrove qui
abritent une communauté de ces véritables acrobates du ciel: les
Frégates. Nous nous offrons les services d'un "guide" qui
nous emmènera au cœur de leur fief. Tous ceux qui naviguent dans les
Caraïbes connaissent les Frégates et ont l'habitude d'en voir
réaliser d'impressionnantes arabesques à proximité des falaises et
dans les courants de vents les plus forts pour littéralement
"chasser" le poisson qui n'a aucune chance face à ce
champion de voltige et de plongeon à grande vitesse. Sur Barbuda, la
Frégate est chez elle, tous les arbres de la mangrove abritent une
ou deux colonies d'oiseaux qui viennent s'y reproduire et élever les
petits. Les mâles sont reconnaissables car ils gonflent une "poche"
rouge vif au niveau de la gorge pour indiquer qu'ils sont
"disponibles" et attendent d'être choisi par une femelle
qui sera séduite par l'organe masculin ainsi gonflé (...). Les
petits sont, eux, reconnaissables par leur tête toute blanche et un
coup de peigne ébouriffé comme au saut du lit.
Les ailes à la découpe acérée et la queue de pie font que les Frégates sont reconnaissables. |
Prochaine île: celle qui à héritée
du prénom du frère de Christophe Colomb, Bartholoméo, Saint-
Barthélémy (on peut dire Saint Barth', on est entre nous...)
Pas de nouvelles, nous étions malheureux, mais de trop belles images et de trop beaux reportages et nous sommes un peu jaloux.
RépondreSupprimerContinuez ainsi
Bisous à tous
Maryvonne
Bonjour les amoureux (saint Valentin).
RépondreSupprimerQue de belles photos cela fait rêver ici en Alsace -11 degrés sans commentaire !!
Bisous à vous deux.
Claude