jeudi 1 août 2013

L'Aigle des Mers ...

Une envergure qui va jusqu'à 180 cm, des parties inférieures blanches, ainsi que la tête, mais avec sur les yeux une bande sombre, voici le Balbuzard. Le dessus de l'animal est brun brillant et ses ailes longues et étroites ont une extrémité reconnaissable.

Il est particulièrement bien adapté à son régime alimentaire composé à 99% de poissons, avec des serres faites pour saisir ses proies avec deux griffes dirigées vers l'avant et deux autres dirigées vers l'arrière, des narines qu’il peut fermer afin d’éviter que l’eau n’y pénètre quand il plonge. Les serres, longues et noires, l’aident à saisir les poissons, proies glissantes. Les pattes sont grises, le bec noir et les yeux sont jaunes.

La femelle peut être repérée dans un couple par le fait qu'elle est un peu plus grande que le mâle et qu'elle présente davantage de taches sombres et que ses ailes sont un peu plus larges. Les couples sont unis pour la vie...

Les juvéniles sont très similaires aux adultes mais ont les yeux orange, et des plumes plus claires.


Le nid est un volumineux amas de branchages garni d'écorce, d'herbe et autres végétaux (voire de sacs plastiques), installé sur un arbre, un rebord rocheux, un poteau de téléphone ou une plate-forme artificielle... Ici, dans la Baie de Chesapeake, toutes les marques et balise servent d'abri à cette espèce qui fut en voie d’extinction dans les années 70 à cause du chimique DDT, interdit depuis.

En position juste avant le plongeon...















Nous avons rencontré le Balbuzard (Osprey en Anglais), aussi appelé non scientifiquement "Aigle des mers", dès que nous avons franchi le pont de la Baie de Chesapeake. Il est omniprésent et on ne peut le rater, il partage son domaine aquatique avec les différentes mouettes et les cormorans. Il est devenu un peu un emblème, et, aimé par les habitants, il est protégé comme il protège lui-même ses petits. Majestueux dans son vol et foudroyant dans ses attaques, il n'est pas rare de le voir accompagner le bateau un temps avant de reprendre la route vers son nid, parfois avec un poisson dans ses serres.


... Dont le cri fier, du jour chante l'ardent réveil,
Qui ne souille jamais sa serre dans la fange,
Et dont l’œil flamboyant incessamment échange
Des éclairs avec le soleil.             V.Hugo

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