vendredi 30 décembre 2016

Miam Miam au MIAC ...

Luminaires au dessus du bar ...
Amateurs d'art contemporain et d'art moderne, nous avons eu la chance de voir et
visiter quelques-uns des endroits les plus emblématique dans le monde, de Paris au Guggenheim de Bilbao, de l'Hermitage de Lausanne à New-York, mais paradoxalement (et étrangement) nous nous sommes surpris à être souvent charmés par l'endroit lui-même davantage que par les œuvres présentées...

Ce sera encore vrai au MIAC, le Musée International d'Art Contemporain de Arrecife, la capitale de Lanzarote. Bien que présentant des oeuvres de Tápies ou Miró, c'est l'endroit qui vaudra le détour.
En effet, grâce au génie César Manrique, la forteresse en ruine du XVIIIème siècle, le "château de San José", est devenu un endroit où l'avant-gardisme et la gastronomie se savourent tout en admirant la mer et l'accès au port de Lanzarote.

Sur les murs de pierre sont accrochées des œuvres de Alechinsky, Millares et bien d'autres mais ce centre artistique, dans lequel on entre en traversant un pont levis, abrite également un restaurant, lieu unique et emblématique de l'île.



Une fois passée la porte ronde de l'entrée, tout porte la marque de César Manrique  : la salle d'expositions temporaires voûtée, les jardins de lave et de palmiers et le restaurant à flanc de colline face au port.

Élégant et très moderne, l'établissement offre une cuisine canarienne créative et des tapas fraîches dans une salle incurvée et vitrée où la pierre noire, le bois et les plantes grimpantes nous ont accueillis pour un menu dégustation en 5 services et un dessert pour ... 27 euros (!) qu'on n'oubliera pas de si tôt. En effet autant la visite du musée en lui-même n'est pas obligatoire, même si cela reste une bonne promenade digestive, autant il serait impardonnable de passer à coté du menu dégustation !

Tartare de saumon à l’avocat et accras, puis salade de magret de canard, puis mi-cuit de Thon Tataki, puis filet de bœuf (là on a cru exploser), puis superbe et délicieux dessert: un cheese-cake revisité dans son cratère de chocolat blanc ... Un blanc sec El Grifo pour commencer puis un rouge Vina Norte "maceration carbonica" ensuite, viendront les cafés et les éternels "chupitos" en digestif.

Élégance et harmonie, matière et paysages ...


L'escalier reliant le restaurant au musée ...


Le bar ...

- remerciements aux contributeurs photos&texte -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'oubliez pas de signer votre commentaire, soit en inscrivant votre nom dans "Nom/URL" soit en choisissant "Anonyme" et en signant à la fin de votre commentaire.